Arbustes caducs

Noisetier du Japon, Corylopsis pauciflora

Cousin asiatique du noisetier, le noisetier du Japon (Corylopsis pauciflora, à petites fleurs) se distingue surtout entre la fin de l’hiver et le milieu du printemps ( avril) lorsque ses fins rameaux se couvrent d’une profusion de fleurs jaunes qui annoncent le printemps. Comment cultiver cet arbuste élégant de la famille des Hamamélidacées ?

Une profusion de fleurs jaunes

Adulte, Corylopsis pauciflora forme une jolie boule d’1,5 m à 2,5 m en tous sens. Ses fines branches étalées à l’horizontales, très graphiques, retombent gracieusement sur les extrémités.

Annonciateur du printemps, le noisetier du Japon offre, de mars à mai une belle floraison dont les grappes de clochettes jaune-pâle, au parfum délicat, illuminent le jardin.

noisetier du japon
Début mars, une profusion de fleurs jaunes envahit le noisetier du Japon, Corylopsis spicata

L’apparition des ces fleurs précède celle du feuillage. D’abord de couleur bronze, les petites feuilles ovales et dentelées évoquant par leur forme celles du noisetier (d’où le surnom de faux-noisetier quelquefois attribué à l’arbuste) prennent une coloration verte en été. A l’approche de l’automne, elles virent carrément au jaune.

Où le planter ?

Peu exigeant au niveau du sol, Corylopsis pauciflora trouve sa place dans tous les jardins, exception faite des terrains trop calcaires. Idéalement, le noisetier du Japon préfère les terres riches, légères et bien drainées, même humides, et légèrement acides.

Côté exposition, la mi-ombre, à l’abri des vents froids, est la situation qui lui convient le mieux, en particulier dans le sud du pays.

Plantation

Plantez-le à l’automne, la meilleure saison pour qu’il s’installe durablement ou, au plus tard, au début du printemps. Si votre terre est calcaire, plantez-le dans un grand pot percé sur le fond (qu’il est possible d’enterrer entièrement ou aux ¾ de sa hauteur. Vous pouvez aussi creuser un trou au moins trois fois plus grand que la motte pour créer une fosse à remplir d’un mélange de terreau horticole et de terre de bruyère.

Comment utiliser le noisetier du Japon ?

Plantez le noisetier du Japon en isolé, sa floraison attirera immanquablement le regard au début du printemps.

Vous pouvez aussi l’installer au sein d’une haie champêtre fleurie ou dans un massif en compagnie d’arbustes de terre de bruyère (Azalées, Magnolias, Rhododendron, Pieris…ou Hamamelis mollis et Edgeworthia, deux arbustes à floraison très précoce)  avec lesquels il est souvent classé en raison de son goût pour les sols légèrement acides.

faux noisetier
Le feuillage de Corylopsis spicata ressemble à celui du noisetier, d’où son surnom de faux-noisetier. © Jardipartage

Quel entretien prévoir ?

Conservez les pieds du noisetier du Japon au frais toute l’année en étalant et en renouvelant régulièrement un bon paillage de mulch ou de bois raméal.

Taillez-le peu ! Sans être indispensable, une légère taille de Corylopsis pauciflora peut être effectuée après la floraison, au printemps, pour équilibrer la silhouette mais surtout pour retirer le bois mort. Vous pouvez à cette occasion supprimer quelques vieilles branches du centre de l’arbuste.

 Un arbuste originaire du Japon

Beaucoup de plantes aujourd’hui cultivées dans nos jardins résultent du travail d’exploration du naturaliste écossais Robert Fortune (1812-1880). Il rapporta ainsi le noisetier du Japon de l’une des 5 expéditions qu’il effectua sur le continent asiatique.

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