Cultiver les rosiers arbustifs et grimpants

Rosier pleureur : Une cascade de roses

Les rosiers pleureurs sont des rosiers sur tronc qui déversent, le long des tiges retombantes, une multitude de fleurs. Tels des petits arbustes, ils s’installent au bord des allées, en arrière-plan de massifs, ou font le spectacle au milieu de la pelouse.

Qu’est-ce qu’un rosier pleureur ?

Les rosiers pleureurs sont des rosiers couvre-sols, des rosiers lianes ou des rosiers grimpants, aux rameaux souples et retombants, greffés sur une tige de rosier robuste (120/170 cm de hauteur), du type Rosa Canina ‘Pfänders’ou Rosa canina inermis, sélectionnés pour leur capacité à s’adapter à de nombreux sols et climats et pour leur longue durée de vie. Le rosier obtenu possède l’allure d’un petit arbre pleureur d’environ 2 m de haut, déversant sa cascade de roses.

À ne pas confondre : il existe le rosier pleureur et le rosier tige. Ce dernier est formé par un rosier « buisson » (aux rameaux rigides et non retombants) greffé sur un tronc de rosier robuste. Le rosier obtenu forme une boule sur une tige.

Sélection des meilleurs rosiers pleureurs

Rosier pleureur ‘Dorothy Perkins’

Il s’agit de la version ‘pleureur’ du célèbre rosier liane ‘Dorothy Perkins’. Un incontournable donc, chez les rosiers pleureurs. Sa floraison très généreuse, faite de petites roses doubles de couleur rose vif, s’étale du début du mois de juin au début du mois de juillet. Ses tiges florifères et retombantes sont un vrai spectacle.

Rosier pleureur ‘Excelsa’

Il s’agit de la version ‘pleureur’ du rosier ancien grimpant ‘Excelsa’, parfois appelé ‘Red Dorothy Perkins. Ce rosier est réputé pour son port et sa floraison aussi spectaculaires que Dorothy Perkins, avec de multiples petites roses doubles de couleur rouge fuchsia foncé, de mi-mai à début juillet.

Rosier pleureur ‘Les quatre saisons’

Ici encore, il s’agit de la version ‘pleureur’ du rosier couvre-sol ‘Les quatre saisons’. Il produit de grosses roses doubles de mai à octobre (remontant) et fait preuve d’une excellente résistance aux maladies.

quel rosier pleureur choisir
Quel rosier pleureur choisir ? Le rosier Dorothy Perkins peut-être conduit en boule ou en cascade sur un tuteur parapluie © DepositPhotos

Quel rosier pleureur choisir ?

Comme tous les rosiers, on choisit un rosier pleureur pour la beauté des roses, leurs formes (simple ou double), leurs couleurs et leurs parfums. Vous avez également le choix entre des variétés remontantes ou non. À cela, s’ajoute le choix de la hauteur et de la vigueur :

  • Pour border une allée, on optera pour un sujet greffé sur une haute tige,
  • Pour fleurir une terrasse, il sera préférable de cultiver et entretenir son rosier en pot : choisissez-le de taille modeste (demi-tige), à petit développement.
  • En revanche, pour mettre en valeur un coin du jardin, adoptez, sans aucune réserve, un rosier pleureur à forte végétation ; il sera l’objet de toutes les attentions.

Conseil de pro : Du fait de leur hauteur et de la finesse du tronc, il est conseillé d’installer les rosiers pleureurs à l’abri des vents.

Comment obtenir un rosier pleureur ?

Le tuteurage : Au même titre que les rosiers grimpants ou les rosiers lianes, le rosier pleureur nécessite un tuteurage. Pour organiser au mieux les tiges retombantes des rosiers et obtenir un joli port pleureur, il est conseillé d’avoir recours à un tuteur parapluie sur lequel il est possible de répartir les branches. C’est d’autant plus utile pour les variétés issues de rosiers grimpants qui sont très vigoureuses et moins souples que les variétés issues de rosiers couvre-sols.

Installez-le lors de la plantation, en faisant en sorte que l’extrémité haute de l’ombrelle se situe entre 5 et 10 cm au-dessus de la greffe du rosier. Si nécessaire, raccourcissez le tube à l’aide d’une scie à métaux.

Le palissage : Il permet de répartir, de façon harmonieuse, les tiges du rosier sur l’ombrelle du tuteur et de conserver son élégante forme pleureuse. Placez les tiges au bon endroit et fixez-les sur la structure, sans trop serrer, mais suffisamment pour qu’elles ne bougent plus de place.

comment entretenir un rosier pleureur
Pour garder, une belle forme, il est nécessaire d’entretenir régulièrement un rosier pleureur avec au moins une taille annuelle © DepositPhotos

Comment entretenir un rosier pleureur ?

Pour que votre rosier pleureur reste en bonne santé, il lui faut une exposition bien ensoleillée et une bonne terre de jardin fertile et drainée.

Les arrosages

Les rosiers pleureurs demandent un peu plus d’eau que les rosiers classiques. Les arrosages doivent être réguliers et copieux les deux premières années qui suivent la plantation (1 à 2 arrosages par semaine si la sécheresse s’installe), ainsi qu’en été, au moment des fortes chaleurs (1 fois toutes les deux semaines). Arrosez au pied du rosier, sans mouiller le feuillage au risque de voir se développer des maladies. L’installation d’un paillis organique permettra de préserver l’humidité du sol.

À noter : Les rosiers pleureurs cultivés en pot (dans un pot percé, doté d’une couche drainante de cailloux ou de billes d’argile) sont arrosés fréquemment, du printemps à l’automne. Plus le rosier est vigoureux, plus ses besoins en eau sont importants.

La fertilisation

Fertilisez en mars, avant la reprise de la végétation (corne broyée et de sang desséché…). Les apports d’engrais pour les rosiers en pot seront, bien évidemment, plus réguliers.

La protection contre le froid

Si les porte-greffes rendent les rosiers pleureurs rustiques, les points de greffes restent des zones sensibles au froid. Lorsque les températures descendent en dessous de -5 °C, un voile d’hivernage peut être installé sur la couronne (point de greffe y compris) ou un manchon de paille peut être placé sur le point de greffe.

Quand tailler un rosier pleureur ?

En fin d’hiver ou au début du printemps, entre le mois de février (pour les jardins du Sud ou du Sud-Ouest), en mars ailleurs et mi-avril (pour les jardins montagnards).

Comment tailler un rosier pleureur ?

Les rosiers pleureurs ne demandent pas à être taillés à la plantation. Et les années suivantes, les interventions restent légères. Les deux premières années, vous pouvez réduire la moitié de la longueur d’une partie des branches pour les inciter à se ramifier.

Par la suite, vous n’aurez qu’à supprimer le bois mort ou malade ainsi que les branches mal orientées, trop fines ou trop vieilles (de couleur grise), pour ne conserver que des branches longues et bien réparties sur le parapluie. Les ramifications secondaires défleuries sont également enlevées.

Conseil : Coupez les roses fanées au fur et à mesure afin d’induire la production de nouvelles fleurs.

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