Utile pour marquer les limites d’un terrain ou pour le diviser, la clôture n’est pas forcément très haute : mis à part pour une clôture défensive, 50 cm à 1 mètre de hauteur suffisent pour entourer un jardin. D’inspiration classique ou plus champêtre, découvrez quelques idées pour créer une clôture en bois qui s’intègrera à merveille dans votre jardin.
Une clôture brise-vue
Lorsque la clôture doit protéger du regard des passants ou des voisins, il vaut mieux choisir des panneaux pleins à hauteur d’hommes. Les pans de cette clôture en bois sont réalisés avec des planches de bois jointées. Côté jardin, une haie vive fleurie adoucit la structure et apporte une note de gaieté.
L’inconvénient vient ici de l’entretien nécessaire : au moins un nettoyage par an et un coup de peinture ou de lasure tous les 5 ans. Pour éviter cet entretien contraignant, mieux vaut opter pour une clôture en composite. Elle se nettoie au jet d’eau ou au nettoyeur haute pression et se passe de peinture.
Une clôture en bambou
Une clôture végétale en bambou évoque l’Asie mais convient aussi parfaitement pour faire une séparation basse dans un jardin rigoureux ou pour isoler un endroit avec de l’eau.
Les cannes de bambou de cette clôture sont de hauteur différente, avec un maximum à 1,25m. Les tiges ont été coupées au-dessus d’un nœud, puis fixées ensemble à plat à l’aide de pointes sur un cadre en bois traité.
Quelques nœuds en cordelette améliorent l’aspect décoratif de cette clôture.
L’inconvénient du bambou est qu’il prend une teinte grise au fil du temps et qu’il finit par sécher et se fendre après quelques années.
Une clôture en bois de châtaignier
La pluie, le soleil et le vent ont patiné cette clôture en bois champêtre.
Construite avec des poteaux ronds en châtaignier, le bois s’est craquelé et a perdu son écorce en séchant.
Assez basse, (1 m de hauteur), cette clôture borde le jardin mais se fait aujourd’hui presque oublier parmi des plantes fleuries et des rosiers très colorés. Facile et rapide à faire, vous pouvez aussi l’utiliser pour séparer le potager du reste du jardin.
Une clôture en plessis
Au Moyen-âge, les planches de culture du potager étaient entourées par des plessis. Ces sortes de murets étaient fabriqués en osier sec tressé. Aujourd’hui, ces clôtures naturelles légères font leur retour dans nos jardins. A la place de l’osier, il est possible d’utiliser des branches droites et fines de noisetier. Il faut alors tresser le bois encore vert, avant qu’il ne sèche. Sa durée de vie est de 3 à 5 ans.
Pour cette clôture au charme champêtre, le tressage est régulier et serré.
Une clôture en bois coloré
Plutôt que de faire oublier la clôture en la peignant en vert pour la fondre parmi les végétaux, pourquoi ne pas jouer sur les contrastes de couleur ? Peinte en blanc, cette belle clôture en bois ouvragé se remarque. (Photo de couverture)
A l’avant, les plantes fleuries annuelles et vivaces sont choisies pour leurs couleurs vives et leurs dimensions. Elles se détachent parfaitement sur ce fond clair.
La clôture atteint une hauteur de 1,10m et les lames de bois sont espacées entre elles de 5 cm environ.
Quel bois utiliser pour faire une clôture ?
Les végétaux (châtaignier, osier, noisetier..) sont utilisés depuis longtemps pour construire des clôtures rustiques et champêtres à moindre coût.
Le bois de châtaignier vieillit bien naturellement, plus encore s’il est traité industriellement ou lorsqu’il est écorcé et bouilli.
Le bois de noisetier est plus tendre et fragile. Sa durée de vie n’est donc que de 4 à 5 ans maximum
L’osier, sec ou vivant, est moins épais. Il permet donc d’obtenir une clôture discrète résultant d’un travail de vannerie serré.
Enfin, le pin traité est une alternative économique au châtaignier et au noisetier, surtout pour assembler des clôtures pleines très solides.