Calathea makoyana : Ambiance tropicale assurée à l’intérieur
Issus des régions tropicales sud-américaines, les Calathéas apprécient nos intérieurs souvent peu lumineux mais chauffés, à condition de bénéficier d’une hygrométrie suffisante.
Ce qu’il faut savoir :
Nom botanique : Calathea makoyana (syn. Goeppertia)
Nom courant : plante-paon, vitrail de cathédrale
Famille : Maranthacées
Origine : Brésil.
Hauteur x étalement : La plante forme une touffe ample atteignant 45 cm de hauteur sur 30 à 40 cm de largeur. La croissance est assez lente.
Feuillage : Les feuilles ovales rattachées à la souche par un long pétiole se déploient comme des plumes. Le limbe orné d’un délicat motif vert sombre sur fond vert pâle, mesure au moins 15 cm de long et possède la particularité de se refermer le soir montrant le revers du limbe au motif bordeaux.
Floraison : Les grappes de fleurs tubulaires blanches sont assez discrètes, enfouies dans des bractées. Elles paraissent entre juin et août.
Exposition : mi-ombre ou sous une lumière tamisée.
Sol : Frais mais drainé et humifère.
Rusticité : peu rustique, la plante demande une température minimale de 10 °C.
Le Calathea makoyana ou Plante-paon ne manquera pas d’attirer le regard avec ses feuilles ornées d’un motif rappelant les plumes insolites du paon.
Où placer un Calathéa ?
La Calathea est une plante d’ombre par excellence. Elle pousse en effet sous la frondaison des arbres de la forêt tropicale brésilienne. Cette plante convient bien pour décorer une entrée, un rebord de fenêtre au nord ou le centre d’une pièce de la maison (à 2 m d’une fenêtre exposée au sud). Elle réclame en revanche chaleur et humidité et ne supporte pas les courants d’air.
Comment prendre soin d’un Calathea makoyana ?
Veillez à ce que la température soit toujours comprise entre 16 et 28 °C. Le Calathéa makoyana tolère difficilement des températures en dessous de 10 °C. Il convient bien à l’hydroponie.
Comment arroser un Calathéa makoyana ?
- Le substrat doit être constamment humide sans être détrempé. Les racines ne doivent pas baigner dans l’eau !
- Pour maintenir une atmosphère humide autour du feuillage, faites reposer le pot sur un lit de graviers ou de billes d’argile humides ou réalisez des brumisations à l’eau tiède et non calcaire. La proximité d’autres plantes à larges feuilles ou d’un humidificateur contribuent également à maintenir une ambiance humide.
Le Calathéa a-t-il besoin d’engrais ?
Oui, d’avril à septembre, ajoutez de l’engrais pour fleurs 1 fois tous les 15 jours en le diluant jusqu’à 3 fois si vous ajoutez un tiers de terreau plante verte à votre tourbe.
Quand et comment rempoter un Calathéa makoyana ?
Le Calathea n’aime pas que ses racines soient dérangées mais il a malgré tout besoin d’être divisé tous les 1 ou 2 ans pour continuer à croître et rester en bonne santé. Profitez du printemps pour le rempoter et le diviser en deux.
- Arrosez la plante la veille afin de réduire son stress.
- Sortez délicatement la motte de son pot en tirant sur le feuillage.
- Séparez avec minutie les rosettes munies de leurs racines, en évitant de les casser. Otez les racines pourries.
- Replantez de gros éclats dans un pot 5 cm peu plus large que la motte.
- Utilisez un terreau pour plantes vertes enrichi en oligoéléments ou bien 2/3 de tourbe et 1/3 de perlite que vous fertiliserez régulièrement.
- Arrosez pour chasser les bulles d’air et ne laissez pas d’eau dans la soucoupe.
- Placez dans un endroit assez sombre avec une cloche ou un sac plastique transparent posés par-dessus la plante jusqu’à l’apparition de nouvelles feuilles.
Maladies et ravageurs du Calathéa
Les Calathéas sont peu affectés par des maladies mais sont très sensibles à leur environnement.
- Les bords de feuilles desséchés ou des feuilles qui se replient le jour signifient que l’air est trop sec.
- Une température trop basse ou un courant d’air peuvent entraîner l’affaissement du feuillage et son flétrissement.
- Les acariens détectables par la présence de toiles au revers du feuillage affectent le Calathea soumis à une atmosphère trop sèche. Brumisez régulièrement.
- Contrôlez la présence d’insectes piqueurs comme les cochenilles, pucerons et thrips.