Un sol acide indispensable.
La culture des rhododendrons est proche de celle des hortensias. Si vous réussissez les uns, vous réussirez les autres ! L’acidité du sol est un point important à prendre en compte. Pour l’augmenter, n’hésitez pas à incorporer aux couches superficielles beaucoup de terreau de feuilles et de tourbe blonde.
Récupérez aussi toutes les aiguilles de conifères que vous pouvez trouver. En plus d’offrir un paillis naturel qui limitera les pousses de mauvaises herbes, leur décomposition procurera de l’acidité.
Plantez-les en milieu frais.
Les rhododendrons à moyennes et grandes feuilles aiment les ambiances proches des conditions naturelles de sous-bois. Plantez-les donc à l’ombre de hauts murs pas trop ensoleillés, à l’abri des vents dominants qui assèchent l’air et la terre en été. Les rhododendrons à petites feuilles sont quant à eux plus flexibles et peuvent supporter, sans excès toutefois, une ambiance ensoleillée ou légèrement ventée.
Globalement, pensez à réserver vos rhododendrons pour une situation ombragée ou mi-ombragée, au moins à midi et en début d’après-midi. Si l’endroit subit quelques courants d’air, abritez-les derrière des plantes écrans plus résistantes ( photinia, lauriers…)
L'arrosage des rhododendrons.
Évitez d’arroser vos rhododendrons avec de l’eau de ville, bien souvent trop froide et trop calcaire ou chlorée. Préférez l’eau de pluie issue de votre récupérateur.
Il s’avère aussi indispensable de maintenir le sol humide et frais. Comment alors diminuer les arrosages et éviter les gaspillages ? Étalez simplement une couche épaisse de feuilles mortes ou de BRF à leurs pieds sur tout le massif. Les jours de forte chaleur ou de canicule, arrosez-les deux fois par jour ( le matin et le soir) et douchez leur feuillage.