En raison du réchauffement climatique, les dégâts causés par la chenille processionnaire du pin s’intensifient dans toute la France, y compris dans les zones urbaines. Selon le stade de développement de ce ravageur du pin, les stratégies de lutte écologique doivent être appliquées à deux moments clés de l’année.
Lutter contre les papillons de la processionnaire du pin
La chenille processionnaire du pin, larve d’un papillon nocturne, connaît une période de ponte de juin à septembre. Afin de limiter sa prolifération, il est recommandé d’intervenir durant l’été, notamment par l’utilisation de pièges à phéromones et d’éco-pièges, qui n’ont pas d’impact négatif sur l’environnement.
Ces pièges, pour être efficaces, doivent être installés avant la ponte, car les papillons, qui ne vivent que 24 heures, sont ainsi capturés pendant leur courte durée de vie.
Le piège à phéromones agit efficacement contre les papillons processionnaires du pin en créant une confusion sexuelle. Il diffuse des phéromones femelles synthétiques, placées dans une capsule, qui perturbent le comportement de vol nuptial des papillons mâles. Ces derniers sont ainsi attirés vers le piège, volant jusqu’à l’épuisement avant de tomber dans le sac de capture prévu.
L’utilisation des pièges à phéromones pour capturer les papillons processionnaires du pin joue un rôle crucial en réduisant significativement leur taux d’accouplement. En régulant la ponte des femelles, cette méthode permet de diminuer notablement le nombre de chenilles et, par conséquent, de nids dans les arbres.
Piégeage des chenilles processionnaires du pin en hiver
Durant la période de décembre à mars, selon la douceur de l’hiver, une seconde phase de lutte contre la chenille processionnaire du pin se déroule. Cette période correspond au moment où les chenilles, après avoir hiverné dans les arbres, commencent à en descendre. Le piégeage ciblé des chenilles à ce stade est crucial : en éliminant les chenilles, on prévient la formation de futurs papillons.
Le piégeage des chenilles processionnaires du pin s’effectue en fixant des colliers à collerettes autour du tronc des arbres. Les chenilles s’engagent dans la goulotte de ces dispositifs et sont guidées vers un grand sac collecteur, d’où elles ne peuvent s’échapper. Cette méthode est particulièrement efficace sur les pins adultes, où elle permet de capturer un nombre impressionnant de chenilles.
Pour optimiser l’efficacité des colliers à collerettes contre les chenilles processionnaires du pin, il est conseillé d’engluer également la partie du tronc située sous le piège. Cette mesure supplémentaire vise à empêcher toute chenille échappant au piège de s’enfuir, assurant ainsi une capture plus complète
Impact des chenilles sur les pins
Dès l’éclosion des œufs de la processionnaire du pin, les jeunes chenilles commencent à causer des dégâts significatifs. À ce stade précoce, elles forment des nids provisoires, endommageant fortement les pins dans lesquels elles s’installent
En une seule nuit, une colonie de chenilles processionnaires du pin peut consommer toutes les aiguilles d’une branche, provoquant son dépérissement rapide et affaiblissant ainsi l’arbre. Ces chenilles sont aisément reconnaissables à leur comportement caractéristique : elles se déplacent en file indienne
Avec l’arrivée des premiers froids, les chenilles processionnaires du pin quittent leurs nids provisoires pour construire leurs nids d’hiver. Ces structures, facilement identifiables, sont de gros nids blancs tissés au bout des branches.
Sur le même thème:➥ Gale, chancre… Les maladies des Saules
➥ Mineuse du marronnier
« Les poils blancs de la chenille sont extrêmement urticants : il provoquent l’apparition rapide de boutons. »
Le témoignage d' »Abeille Bleue »permet d’insister sur la dangerosité de cette « engeance ». un cas semblable a été rapporté il y a quelques jours dans le « canard » local. La douceur des températures actuelles leur donne de la vigueur.
Elles peuvent en effet présenter le même danger pour des enfants qui peuvent être tentés de jouer avec ces bestioles.
Mon médecin pneumologue m’avait alerté sur la dangerosité de ces animaux, leurs poils urticants peuvent provoquer des allergies respiratoires et même de graves lésions oculaires.
C’est une vraie engeance, ces sacrées chenilles…
Lorsqu’elle était bébé, la chienne de ma fille en a à moitié croqué une, heureusement que la rapidité de déplacement chez le véto lui a sauvé la vie, mais elle a perdu un petit bout de sa langue. Sinon, c’était la mort assurée.
Par contre, j’encourage toutes les mésanges du coin en hiver en leur donnant qqs graines de tournesol et d’arachides (non traitées évidemment) pour qu’elles restent dans les parages, car depuis 2 ans, le nombre de nids de chenilles a quasiment disparu, et on le leur doit certainement…car elles sont les prédateurs naturels des ces vilaines chenilles si urticantes !
Vous avez raison de la signaler Annick. J’ai oublié de le glisser dans l’article mais bien sûr, le premier moyen de lutte contre ces processionnaires, est de créer de la diversité au jardin: des haies, des nichoirs,… pour accueillir les mésanges prédatrices !
bonjour …..je jette les cendres de ma cheminée au pied de mes pins …..je trouve quelles prolifères plus et mes poules adores