Malgré sa lenteur toute relative, la limace figure en tête des ravageurs du potager, surtout les années où un printemps humide suit un hiver globalement doux et pluvieux. Comment lutter contre les limaces tout en adoptant une pratique du jardinage respectueuse de l’environnement ? Beaucoup de jardiniers se posent cette question…Pour y répondre, voici un dossier complet listant ce qui marche…ou pas.
Réduire le nombre de cachettes des limaces
En journée, on a bien du mal à mettre la main sur les limaces. A l’image de petits vampires de plantes, elles fuient en effet le soleil et trouvent refuge peu après le lever du jour dans un coin sombre et frais…pour mieux en ressortir à la nuit tombée !
Une première façon de lutter efficacement et naturellement contre les limaces, c’est donc d’agir en prévention et de les priver de tous leurs abris potentiels. La chasse est donc lancée à tout ce qui traîne : les pots, les godets, les grosses pierres, les pavés ou encore les morceaux de planches éparpillés ça et là au jardin.
A moins, au contraire, de disposer savamment entre les cultures des cartons et des planches de bois. Mais il faudra alors les retourner tous les jours, de préférence tôt le matin, afin de collecter les limaces et les escargots qui trouveront refuge dessous. Ne restera plus ensuite qu’à les déplacer dans un endroit où leur présence ne dérangera pas.
Les paillis, un hôtel à limaces 5 étoiles ! Si elles protègent le sol du dessèchement ou du froid et contribuent à l’enrichir tout au long de l’année, les couvertures de sol de type paillis, mulch ou tapis de feuilles mortes, sont malheureusement aussi de confortables abris à limaces. Plutôt que de bannir leur usage – plus néfaste qu’autre chose – il vaut mieux déconstruire régulièrement ces couvertures végétales pour exposer les limaces à leurs prédateurs.
Le tas de compost lui-même constitue aussi un refuge important pour les limaces. Maux vaut alors lui consacrer un espace dédié, plutôt éloigné des cultures. N’utilisez ensuite qu’un compost bien mûr, jamais les déchets de cuisine directement versés aux pieds des légumes. Ne laissez pas non plus traîner les déchets de récolte. Ce serait de redoutables aimants à limaces et loches en tous genres !
Favoriser les prédateurs des limaces et escargots
Au jardin, tout est souvent question d’équilibre. Si les limaces sont nombreuses, voire même qu’elles pullulent, c’est probablement que le jardin n’est pas assez accueillant pour leurs prédateurs. Qui sont ces prédateurs et comment les attirer ?
Le Hérisson mange les limaces
Avec sa bouille rigolote et ses centaines de piquants, le hérisson fait l’unanimité parmi les jardiniers de 7 à 77 ans ! Tous se battent pour avoir le leur et surtout le conserver sur leur parcelle ! Malheureusement, les populations sont en baisse ; les hérissons sont victimes de la suppression des haies, leur milieu de vie naturel, au profit d’une agriculture tournée vers le rendement.
Ce petit mammifère aime les jardins avec des arbres, des haies d’arbustes épineux ou des buissons, des tas de bois, de feuilles ou de compost et un potager naturel à proximité, grouillant d’insectes et de limaces, ses sources de nourriture préférées. Si sa vue n’est pas son point fort, le hérisson repère néanmoins ses proies ( vers, insectes, limaces…) grâce à son flair ou à son ouïe développés. Cet aide-jardinier est alors capable d’engloutir 10 grosses limaces en une seule nuit, en particulier quand il sort de son repos hivernal !
Le crapaud
Victime de sa laideur, le crapaud a beaucoup moins la côte que le hérisson auprès des enfants de 7 à 77 ans. C’est pourtant à la fin de l’hiver que ce batracien apprécie le plus les limaces, quand il est affaibli et encore sous le coup de la torpeur hivernale. Pour l’aider à se sentir bien au jardin, les principes à respecter sont les mêmes que pour le hérisson, aménagez-lui des refuges à différents endroits: des tas de feuilles, de déchets de coupe, des rondins de bois empilés, des rocailles, des zones de friche ou de hautes herbes. Plus discrets que les rainettes, ils le rendent en 1000 !
Les poules
D’incroyables anti limaces naturels les poules ! Avec elles, le potager ne risque plus de souffrir des limaces, des escargots. Et les poules vous permettent aussi de vous débarrasser des mulots, souris et campagnols, de tout un tas d’insectes.
Revers de la médaille, elles raffolent aussi des plantes et des graines semées. Elles ont également une fâcheuse tendance à compacter le sol par leur piétinement. Mieux vaut donc les introduire au potager l’hiver où elles procéderont à un grand nettoyage des parcelles avant les premiers semis printaniers (fèves et pois). N’hésitez pas à les changer de place régulièrement au moyen d’un enclos fait de grillage tendu entre quelques poteaux bois. Une semaine au potager, une semaine sur la pelouse aux pieds des fruitiers : le nettoyage est assuré pour pas cher et, en prime, on obtient de bons œufs frais débordants du panier !
Les barrières physiques : les meilleurs anti-limaces ?
Avec les barrières physiques, il s’agit de dissuader ou d’empêcher les limaces et les escargots de venir grignoter nos plantes préférées. S’ils fonctionnent, ces remèdes doivent être renouvelés souvent car la pluie en réduit l’efficacité.
Le filet anti-insectes
Positionné par exemple au-dessus des choux, le filet anti-insectes n’est pas seulement efficace pour éloigner la piéride du chou. Il est également efficace contre les limaces qui boulottent les feuilles des choux et ne laissent en souvenir de leur passage qu’une silhouette décharnée. Une solution qui fonctionne à condition de s’assurer dès le départ que le loup n’est pas déjà dans la bergerie !
Les bouteilles plastiques et les cloches
Ingénieusement découpées pour les premières ou simplement détournées de leur usage normal pour les secondes, voilà deux premiers remparts pour protéger les plants tout juste repiqués de l’appétit féroce des limaces. Courges, courgettes, tomates… apprécient de surcroît au redémarrage l’ambiance douce offerte par ces cloches de fortune. Une solution qui fonctionne bien, en complément d’anti-limaces naturels par exemple, à condition de bien enfoncer les bords de la bouteille pour résister aux coups de vent et éviter que les limaces réussissent à se glisser à l’intérieur.
Prendre de la hauteur
Deux tréteaux et quelques planches permettent de surélever les semis en godets ou les jeunes plants protégés sous un tunnel à forcer, et ainsi de les mettre hors de portée des limaces et des escargots. Pas tout à fait en réalité ! Une surveillance quotidienne doit rester de mise pour retirer les plus intrépides parties à l’assaut des pieds métalliques ou en bois des tréteaux ! Attention également à bien « isoler » la zone : veillez en particulier à ne pas offrir de point de contact avec des plantes grimpantes ou un mur voisin par lesquels les limaces pourraient s’introduire.
Le cordon de cendres, de chaux et le bicarbonate de soude
Cette technique très ancienne fonctionne toujours aussi bien autour des plantations, à condition que le sol reste sec ! Car à la moindre pluie, ou même après un arrosage (l’eau imbibe la cendre par capillarité même si l’arrosage est précautionneux), tout est à refaire car la barrière perd toute son efficacité. Autre inconvénient majeur, la cendre, naturellement riche en potasse, déséquilibre le pH du sol. Utilisez-la donc avec modération ! Même action répulsive et mêmes problèmes de pH observé pour une barrière faite avec du bicarbonate de soude.
Le cordon de sable, le purin de prêle séchée produisent sensiblement le même effet contre les limaces, les inconvénients de pH en moins.
Les coquilles d’œufs pilées
Les limaces n’osent pas s’aventurer sur des morceaux de coquilles tranchants. Quand il s’agit de protéger ou de mettre à l’abri quelques laitues, cette astuce semble assez facile à mettre en œuvre. Mais à l’échelle d’un potager de plusieurs dizaines de m², est-ce bien raisonnable ?
Les coquilles d’huîtres broyées
Résistants aux petites pluies, les broyats de coquilles d’huîtres combinent les avantages des coquilles d’œuf et de la cendre de bois, à la différence près qu’elles enrichissent le sol en se décomposant sans pour autant le déséquilibrer.
Le papier alu
Un geste tout aussi efficace mais moins respectueux de l’environnement ; on peut entourer le pied des légumes avec des bandes de papier d’aluminium. Les limaces détestent ça !
Les plantes répulsives des limaces
Certaines plantes ont le don d’irriter les limaces, qui les fuient. La présence de ces vivaces herbacées fleuries ou de ces arbrisseaux ornementaux est donc fortement conseillée au potager.
La bourrache officinale
La bourrache officinale est à ce titre excellente. Répulsive des limaces, cette plante cousine de la grande consoude permet de lutter efficacement contre les limaces tout en enrichissant le sol en potassium. Et que dire du spectacle offert par sa floraison bleue ou blanche !
La rue officinale
La rue officinale ( Ruta graveolens) offre un second choix de plante qui repousse les limaces. Plante aromatique et médicinale par excellence, elle développe un feuillage vert finement divisé. Une décoction établie à partir de ses feuilles fraîches permet par ailleurs d’obtenir un très bon répulsif à pulvériser sur les plantes à protéger.
D’autres plantes qui repoussent les limaces
On peut aussi installer des plantes d’ornement en association des légumes, des plantes naturellement répulsives des limaces : le souci, la lavatère, le pélargonium, le thym, la verveine, le rudbeckia et même la sauge n’en sont que quelques exemples.
Purins, décoctions et infusions pour faire fuir les limaces
Les décoctions ou les infusions de plantes fonctionnent aussi très bien : tentez une macération de tabac, une infusion ou un purin de tanaisie, d’absinthe, une décoction de feuilles de rhubarbe ou encore un extrait d’ail.
Redoutable d’efficacité contre les limaces : Le piège à bière !
C’est la solution biologique la plus connue des jardiniers. L’idée a fait le tour du monde ! Il suffit de remplir un bol ou une petite soucoupe de bière puis de la disposer au niveau du sol.
Les limaces raffolent de cette boisson alcoolisée. En prenant un bain de minuit, elles se saoulent jusqu’à la déraison et finissent par se noyer. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, pas vrai ?
L’inconvénient ? Et bien, c’est que le hérisson, qui est lui un précieux auxiliaire du jardinier, raffole aussi à la fois des limaces et de la bière. Sauf qu’il traverse ensuite les routes et, alors passablement éméché, cela n’aide pas à réduire la surmortalité dont il est victime sur le bitume.
Le ferramol
Depuis quelques années, on ne trouve plus dans le commerce que des produits anti-limaces naturels à base de ferramol, une substance colorée ou blanche non toxique pour les animaux du jardin et nos compagnons domestiques (chats et chiens). Exit donc le métaldéhyde, molécule critiquée à juste titre par le passé pour sa haute toxicité.
Les granulés au ferramol sont enrobés d’une substance appétante que les limaces ingèrent. Elles cessent alors de s’alimenter et se cachent pour mourir.
Le principal inconvénient du ferramol reste sa trop grande sensibilité à l’humidité. Pour éviter sa dissolution par les pluies, mais aussi pour empêcher la substance de polluer le sol, il est facile de fabriquer avec peu de moyens (une bouteille d’eau) un piège à limaces !
Attention à ne pas avoir la main lourde avec ce produit. Si vous l’épandez directement sur la terre, une cuillère à café au m² suffit amplement. Pour être juste dans le dosage, vous pouvez utiliser une vieille salière dont vous agrandissez quelques trous.
Bonjour, je fais un rempart à limaces avec un grand plastique raide, haut de 50 cm par rapport au sol. Ca marche bien.
Le plus efficace reste le bon vieux sel direct dessus , elle disparait comme par magie , c’est incroyable
Nous avons essayé le ruban de cuivre autour des plants de courgettes,censé éloigner les limaces …On était content ,c’est resté 3 jours intact ..mais ce matin,nous avons découvert qu’elles ont grignoté les plus grosses feuilles..donc le ruban de cuivre c’est complètement nul aussi ..Notre jardin est un jardin en permaculture et donc pas tiré au cordeau en respectant la biodiversité,les animaux qui s’y trouvent et les oiseaux ..Nous sommes en Bretagne Nord ,du coup pour cette année ,on verra ce qu’on sauvera de l’appétit féroce de ces limaces et escargots ..à l’automne on ramassera des bogues épineuses de châtaignes et on essaiera cette technique qui semble être pas mal dixit ceux qui l’ont testé ..;quelqu’un a t il expérimenté ici ?
Potager l’année dernière, grande saison avec des limaces. Protection de quelques godets sous la serre surélevés sur des caisses entourées de cendres (très efficace tant que ça reste sec).
Et ensuite pas le choix la cueillette (aux bonnes heures tôt le matin et même la nuit à la frontale) à en remplir des bacs de glace entiers. Gros jardin au milieu d’un fourbi, elles arrivent de partout.
Puis quelques leurres aux abords du jardin, elles aiment bien ce qui est prédécoupé, alors j’organisais des « points de collecte » avant qu’elles n’arrivent aux plants en pleine terre.
Cette année je vais voir ce que donne le piège à bière.
Bonjour,
voilà une autre idée pour fabriquer un rempart à limaces…
J’ai des branches de rosiers avec de très nombreuses épines très fines (très désagréable pour mes petits doigts !), munie de gants, j’entoure mes jeunes plants repiqués de ces branchages et c’est relativement efficace (plus que les coquilles d’oeuf, les pots translucides percés et la cendre! Qui s’y frotte s’y pique comme dirait JNN !
Bonjour,
🙂 L’arsenal est complet, ça commence à ressembler à un château fort ! 😉
Château de… cartes ! Car, hormis le ramassage manuel et CHRONOPHAGE, rien ne marche ! Et surtout pas les coquilles d’oeufs et le Feramol auquel elles sont parfaitement indifférentes quand il y a des plantes (plantules surtout) à leur goût.
Bonsoir,
vous avez l’air de dire qu’un sol acidifié par des aiguilles de pin, c’est bien.
Pourtant certains sols, dont celui de mon jardin, souffrent d’un PH trop acide…
Merci de m’éclairer svp.
Bonjour Violette,
Vous avez raison, les aiguilles de pin vont entretenir votre problème d’acidité.
Dans votre cas, le cordon de cendre (riche en chaux) est davantage indiqué. La cendre jouera un double rôle: barrière anti-limaces et amendement pour remonter le pH.
Bonjour
Vous oubliez un animal qui raffole des limaces , à savoir l’orvet.
Par contre le hérisson préfère de loin les vers de terre.
Bonjour Roland,
Merci pour cette précision. J’avoue ne pas connaître très bien l’orvet. Je n’en ai jamais vu dans mon jardin alors que les lézards sont nombreux et que quelques couleuvres me gratifient de leurs visites régulières. J’en sursaute d’ailleurs parfois 🙂 🙂
?En Provence hélas, comme partout ailleurs ils se raréfient…
encore autre chose que les limaces n’aiment pas , l’odeur des fougères . l’idéal c’est le purin de fougères , mais
cela sent très mauvais , alors je coupe menu des fougères et les place au pied des plantes atteintes.
Pour le moment mon expérience est trop récente pour faire un rapport positif , mais je vais faire attention cette
année.
Bonjour Anne,
Pour avoir essayé plusieurs saisons de suite les fougères sèches venant « souiller » des choux par exemple, je n’ai pas trouvé cela formidable d’efficacité. Le purin de fougère (qui est c’est vrai d’une puanteur incroyable :)) est vraiment plus efficace.
Ça me marche pas plus que le reste. Je me suis fait dévorer un pied de courgettes entouré d’un tapis de fougère !
Bonjour Bruno.
Je prévoie pour les limaces qui m’ont envahies en 2018. j’ai retrouvé une macération de tabac dans un bidon ( de mon père). Comment l’employer : pulvérisation sur les plantes ?? A quel dosage ????.
Je vous remercie d’avance. Vos idées et commentaires sont de la plus grande importance pour les novices
( même agés à la retraite ….)
Bonjour,
Comme beaucoup de purins, décoctions et macérations, celle de tabac s’utilise diluée à 5 ou 10% dans une eau de pluie filtrée. Pulvérisez ensuite ce mélange sur les plantes à protéger. Il faut renouveler régulièrement, surtout en période de pluie.
Fumant des cigarillos, est-ce que cela peut faire du bien à mon citronnier en pot qui végète ?
Mais bazar ! les limaces font partie du biotope ! Si elles dévorent vos petits carrés mesurés au cordeau ( comme si la forêt fonctionnait comme ça ! : ))) c’est que vous les faîtes crever de faim ! dans la nature les limaces se nourrissent de plantes sauvages et participent au maintient de la vie du biotope carbone azote de la terre ! au même titre que les vers de terre ! entre choisir un légume et des plantes sauvages ya pas photos ! elles choisissent les plantes endémiques au milieu . c’est dommage d’arrêter le processus de remise en vie de vos terrains ! des hlm pour légumes ! et autour c’est MORT ! remettez de la vie tout autour ! pour la vie ! tout simplement. sans parler d’auto suffisance et d’état d’esprit de rentabilité ! ce qui doit vivre vivra ! alors accompagnez les ! Avez vous déjà vu un ss bois de forêt sans limaces ? si oui c’est déjà plus une forêt vivante digne de ce nom ! Vous concevez les auxiliaires végétaux sans pb mais les animaux niet !!!! contre productif total !!! vous passez du jardinage à la papa à du simili perma ! ça me fout en colère ! la planète entière est un biotope ! arrêtez de penser à vos loisirs et vos frigos !!!!Essayez au moins ! bandes de criminels vous êtes aussi responsables que ceux qu’on montre du doigt !Pas de futur pour vous !
Bonjour Agnès,
J’ai un jardin de 500m2, avec des arbres, des fruitiers, des arbustes, des fleurs (aussi simple que dans les prairies, pas de fleurs ornementales par exemple). Mon jardin est le paradis des oiseaux, on se croirait dans un parc mais avec une pelouse tondues tous les… pas souvent… 🙂 j’aime bien les pâquerettes, les boutons d’or et les pissenlits.
Bref, dans ce paradis pour tous, abeilles, ver de terre, limaces, chats, moi, … la moindre petite plantation est dévastée.
Donc à vous écouter, nous ne pouvons pas planter quelques pieds de tomates, en profiter, ou vaut il mieux acheter des légumes insipides au super marché du coin ou les payer une fortune pour du bio (qui le bio est bio selon le pays de provenance).Qui dit egalement industriel, production en masse, bio aussi.
J’ai donc quelques questions : que proposez-vous comme solution, à nous, petit jardinier du dimanche ? Quelle plantation faite vous et comment vous y prenez vous avec nos voisines de terre, dans ce monde de contradiction ou la critique est plus facile que les propositions positives ?
Je suis curieuse de le mettre en pratique.
Bon jardinage à tous !
Doradol
Bonjour !
J’ai lu avec attention les posts justifiés sur les limaces.
Etant dans le sud, dans un endroit où ce qui pousse le mieux, c’est les caillasses, point de limaces, elles aiment la bonne terre (hé wé…).
Lorsque j’habitais en Bretagne, il y en avait pas mal, mais en fait, elles étaient ravies de s’éclater sur le tas de compost en vrac, il n’y en avait pas tant que ça dans le jardin, il y avait bien plus de variété sur le compost !
Ce n’est que beaucoup plus tard que j’ai compris « pourquoi »,grâce à cette vidéo dont je vous mets le lien : https://www.youtube.com/watch?v=DQ3Da73IGtw ! Bon visionnage
Bonjour Agnès,
Votre réaction est peut être un peu excessive. Personne ne souhaite tuer tout l’environnement, mais simplement essayer de sortir d’un système de consommation trop cher et trop incertain de sa qualité.
Il est par ailleurs un peu facile de juger des pratiques de chacun sans être aller voir. Par exemple, dans mon jardin de 800m², en pleine nature à 1000m d’altitude, que je n’entretien pas plus que ça – entendez par cela que j’aime les jardins fleuris, touffus, avec des herbes hautes ou mes filles peuvent se cacher, des tapis de feuilles mortes, mais également de nombreuses petites plantes ça et là pour coloniser les petits coins de pierre, la pente de la grange… – bref, un jardin plutôt vivant, et bien dans ce jardin j’ai 10 pieds de fraise. Point. Rien d’autre.
Mais je n’ai que très peu de fraise, car j’ai aussi énormément de limaces et d’escargots (faute, peut être de prédateurs naturels?)
Autant qu’en pleine forêt, c’est vrai, et c’est chouette car mon jardin est vivant.
Mais ces charmantes bestioles sont aussi fan que moi de mes fraises, et si j’ai une solution pour les éloigner de mes plantations et les inciter à trouver autre chose à manger (ce qui n’est sûrement pas difficile dans ce coin), et bien je suis preneur.
Et je pense que c’est à peu prêt le cas de nombreuse personne ici sur ce forum.
Et pour information, un écran d’ordinateur n’empêche pas la politesse et la courtoisie.
Bien cordialement,
Mr Peters, un jardinier en herbe largement prêt à inviter hérisson et crapaud pour améliorer la chaine alimentaire de son jardin.
Merci. Ai plaisir à lire ce genre de post !
Moi ce qui me « fout en colère » ce dont les fantasmes rousseauistes de qui confond la forêt, qui gagne à nourrir les limaces, et le potager qu’elles ruinent alors qu’il doit nourrir le jardinier qui s’y échine et sa famille pour qui c’est souvent vital.
bonsoir messieurs,
c’est quoi les aiguilles de pin ?
Bonjour,
Il s’agit ni plus ni moins des feuilles des pins maritimes, ou pins parasols tombées au sol. en les récupérant, cela fait un excellent paillis qui acidifie le sol et protège les plantes des limaces car elles se piquent dessus !
De mon côté, je dépose au pied des plants du potager des aiguilles de pin. Très efficace car qui s’y frotte… s’y pique !
Bonjour JNN,
C’est vrai, je n’y avais pas pensé. Les limaces détestent les aiguilles de pin ! Je vais corriger cet oubli sur-le-champ. Merci, 😉
Bonjour, pourriez vous m’informer au sujet des aiguilles de pin. J’ai toujours entendu dire quelles stérilisaient la terre. J’ai une partie de mon terrain avec des pins et dessous plus rien ne pousse. … alors, peut on vraiment utiliser les aiguilles de pins pour pailler? J’ai vraiment besoin d’une solution de paillage car suis ds une région de he ( méditerranéenne) et le puit depuis deux ans ne fournit plus l’été et dans la zone ni feuilles ni herbes à récupérer … car tout le voisinage traite aux pesticides désherbants etc… par contre j’ai des épines de pins … sinon la terre est argileuse
Bonjour Flora,
Si rien ne pousse sous un sapin ou un pin, c’est surtout que les aiguilles que perdent les conifères forment un épais tapis qui prive de lumière les jeunes pousses et acidifient grandement le sol en se décomposant. On peut donc les utiliser pour pailler mais en petite quantité, idéalement mélangées à d’autres résidus de végétaux: mulch, feuilles mortes…Et bien sûr sur des végétaux qui apprécient les sols acides.
Elles les détestent (peut-être) mais pas au point de se priver de les franchir pour dévorer un pied de patates ! Ce qui vient de m’arriver lors du dernier épisode orageux !