Les plantes puisent continuellement dans le sol de votre jardin pour y trouver les éléments nutritifs nécessaires à leur développement. Le fumier de cheval vous aide à refaire le plein des réserves, à structurer vos sols et à lutter contre leur épuisement.
Les avantages du fumier de cheval
Le fumier de cheval est un excellent amendement organique. Il se compose de déjections, d’urine et de matières végétales. Cette combinaison singulière de matières humides azotées et de matières sèches carbonées est idéale pour enrichir et équilibrer le sol de votre jardin.
En effet, les minéraux indispensables à la fertilité de votre terre sont naturellement présents dans le fumier de cheval. Il s’agit, entre autres, de l’azote, du potassium et du phosphore. Ils favorisent la nutrition, la croissance et le rendement de vos plantes.
Vous apprécierez également le fumier de cheval pour sa capacité à alléger les terres lourdes ou à améliorer la densité des sols trop légers.
Frais, composté ou déshydraté : quel fumier de cheval choisir ?
Le fumier de cheval frais est réputé pour monter fortement en température lors de sa fermentation. Il est donc parfait pour la culture sous châssis et la création de couches chaudes qui boosteront vos semis et vos jeunes plants.
En revanche, pour enrichir vos sols, soyez prudent car sa maturation chaude et lente nécessite quelques mois d’anticipation. Faute de quoi, vous risqueriez de brûler ou de fragiliser vos plantations.
Le fumier de cheval composté, dit mûr, présente l’avantage d’être stabilisé, débarrassé de ses parasites et de ses graines adventices. On dit qu’il est hygiénisé. Vous pouvez donc l’utiliser pour préparer vos sols, pour vos plantations ou pour l’entretien annuel des végétaux déjà installés.
Le fumier de cheval déshydraté, en granulés, est facile d’utilisation et idéal pour un épandage manuel en toutes circonstances.
Quand utiliser le fumier de cheval ?
Le fumier de cheval s’emploie aussi bien pour le potager que pour les haies, les vergers ou les massifs. Au potager, il est l’allié incontournable des cultures gourmandes telles que les tomates, les courges ou les solanacées.
Frais, ou demi-mûr, utilisez-le en fumure de fond, à l’automne ou au tout début de l’hiver. C’est-à-dire bien avant la mise en place du végétal. Sa décomposition lente enrichira progressivement vos sols qui seront fin prêts pour vos plantations de printemps.
Déshydraté ou composté, le fumier de cheval est utilisable presque toute l’année mais il se délite mieux au printemps ou en automne, grâce à l’humidité. En anticipant son épandage de quelques mois avant de planter, vous permettrez à la terre de bien absorber les minéraux pour mieux les restituer.
Comment et quelle quantité de fumier épandre ?
Hors période de plantation, épandez le fumier de cheval sur toute la surface à cultiver. La première année, incorporez environ trois kilos de fumier composté par m² de jardin. Puis renouvelez l’apport tous les ans, mais dans une moindre mesure (1 à 2 kg/m²/an), selon la qualité de vos sols. Patientez minimum six mois si vous utilisez du fumier frais.
Il est inutile d’enfouir le fumier. Au contraire, il vaut mieux le laisser s’oxygéner en surface, en aérobie. Sa décomposition et sa minéralisation n’en seront que meilleures. Contentez-vous de griffer la terre plutôt que de la retourner.
Au potager, si nécessaire, faites un apport complémentaire de 100 gr/m² pendant la période de croissance des végétaux. Pour les arbres et les arbustes, épandez le double, en cercle, à environ vingt centimètres autour des troncs. Pour les haies, épandez en ligne, griffez puis arrosez.
Pour le fumier en granulés, parfois enrichi, conformez-vous aux recommandations du fabriquant. Tout excès pourrait être contre-productif, notamment à cause de l’azote.
Le fumier de cheval est très complet mais n’hésitez pas à comparer avec d’autres pour choisir le fumier le plus adapté à votre jardin.