Palmiers et Plantes Exotiques

Graphique, le lin de la Nouvelle-Zélande

Facilement reconnaissable à la forme de ses feuilles en V, le lin de Nouvelle-Zélande (Phormium tenax) est une plante très à la mode, parfaite  pour une plantation en pot ou dans un  massif. Zoom sur cet arbuste vivace aussi graphique que facile à vivre !

Phormium vert et jaune
Le lin de Nouvelle-Zélande se plait en bas, en pot, et même dans un tonneau ! © Jardipartage

Le Phormium : Exotique et décoratif

Le lin de Nouvelle-Zélande, chanvre de Nouvelle-Zélande, ou Phormium tenax est une plante de la famille des liliacées.

A l’image de la Cordyline verte, il fait partie de ces plantes à longues feuilles pointues, décoratives et persistantes qui méritent pleinement leur place en pleine terre au jardin, en pot ou en bac sur le balcon.

Quand les conditions de culture lui plaisent, l’arbuste fleurit au bout de quelques années, autour du mois de juillet. Sa hampe florale peut alors atteindre 1m 50 à 3 m de hauteur, donnant de la profondeur à un massif.

Le lin de Nouvelle-Zélande apprécie en emplacement très ensoleillé. Il ne survit pas à une température de -7 ° C. Il convient donc de l’installer dans un emplacement chaud et abrité.

Plantation du Phormium en pot

Pour lui assurer un bon développement, on cultive le phormium tenax dans un grand pot rempli d’un substrat restant frais, sableux, drainé, riche en humus mais non acide. On peut le préparer en mélangeant un tiers de terreau, la même quantité de compost et un dernier tiers de terre de jardin à laquelle on prend soin d’ajouter une poignée de  corne broyée.

Quand planter le lin de Nouvelle Zélande ?

Effectuez sa plantation ou son rempotage de préférence au printemps ou à l’automne en région douce tandis que vous diviserez une touffe devenue trop imposante à l’automne. Installez-le au soleil, voire à mi-ombre.

lin de nouvelle zelande phormium tenax
L’association d’un oranger du Mexique et du lin de Nouvelle-Zélande nous transporte sous des latitudes exotiques ! © Jardipartage

Comment entretenir un Phormium ?

Le lin de Nouvelle-Zélande ne supporte pas le froid (rusticité de -7°C environ), paillez les racines et couvrez la plante avec un voile d’hivernage sous 0°C ou rentrez-le sous abri. En hiver, déplacez-le dans un coin protégé et ensoleillé, sous une avancée de toit exposée plein Sud par exemple.

Le Phormium doit également être arrosé fréquemment, surtout par temps chaud. S’il est cultivé en pot, n’arrosez de nouveau que lorsque le substrat a bien séché.

Comment tailler le lin de Nouvelle-Zélande ?

Phormium tenax n’a généralement pas besoin de taille. On peut se contenter de retirer les feuilles au fur et à mesure qu’elles sèchent.

Ses hampes florales peuvent être rabattues très court après floraison à l’aide d’une cisaille bien aiguisée. Si la plante devient encombrante, pensez à diviser la touffe pour limiter son volume.

Quelles plantes associer à un Phormium ?

Avec leurs magnifiques touffes et la richesse des coloris disponibles (feuilles pourpres, striées de vert et de jaune, bronzes….), les différentes espèces de lins de Nouvelle-Zélande peuvent servir de haies ne nécessitant pas de taille.

Elles s’associent tout aussi bien aux palmiers, aux cycas, qu’à des arbustes exotiques plus bas en climat doux, comme le jasmin du Cap, aussi appelé gardénia. Mais on peut également les cultiver de manière isolée. Leur allure élancée, graphique, assure alors un décor permanent en toute  saison.

Variétés remarquables

Côté variété, je vous recommande le Phormium tenax variegatum (en photos sur cet article), dont les feuilles vertes sont joliment marginées de jaune est assez classique mais toujours très élégante. Une variété qui est aussi à la fois graphique et lumineuse.

Phormium tenax nain Tom thumb

Cette variété naine est idéale en pot, pour décorer une terrasse ou un balcon. Elle forme une touffe compacte et dense.

Phormium tenax nain tom thumb
Phormium Tom thumb, © M.Shirts

Ses nombreuses feuilles persistantes, fines et linéaires, affichent une belle couleur vert olive bordée de bronze. Installée en pleine terre, si les conditions de culture lui sont favorables, cette plante produit des hampes florales ponctuées de fleurs tubulaires.

Phormium colensoi Sundowner

Plante vivace touffue pouvant atteindre 2 mètres de hauteur, ce phormium « soleil couchant » est un cultivar original doté de feuilles persistantes et linéaires vert bronze striées de rose.

Phormium colensoi sundowner
Phormium colensoi sundowner, © B.Jackson

Ses fleurs en forme de tube vert-jaune sont portées par des panicules qui s’épanouissent au cœur de l’été.

8 commentaires

  1. Bonjour Bruno
    J’ai un très beau phormium, planté en pleine terre depuis trois ans. Il a fleuri l’été dernier, et à plutôt bien passé l’hiver malgré la neige .(région parisienne).
    Aujourd’hui, les feuilles sont devenues tellement longues qu’elles retombent sur le sol sur au moins 40 cms et cela donne à la plante un aspect très peu harmonieux.il est énorme.
    J’ai enlevé les feuilles dessèchées mais je me demande si je peux tailler le bout de ces feuilles, en biseau?
    Qu’en pensez vous ?
    Merci d’avance de votre réponse
    Sylvie

    1. Bonsoir Sylvie,

      Oui, il est tout à fait possible de tailler quelques feuilles du bas du lin de Nouvelle-Zélande pour (re)dynamiser la silhouette. Coupez les feuilles desséchées et très abîmées à leur base à l’aide d’un sécateur, les feuilles trop longues plutôt aux ciseaux, de biais. Pensez à en garder quelques-unes plus longues pour l’harmonie visuelle globale.

  2. Bonjour,

    Nous avons acheté une maison au alentour de Pau et nous avons du lin de nouvelle zélande dans le jardin mais que je pense n’a pas été entretenu et du coup qui est immense et surtout c est beaucoup beaucoup étalé et avec le vent a été abîme, ma question est avec quel outil le coupez vous les feuilles? J’ai vraiment du mal
    merci d’avance

    1. Bonjour,

      Ah, la belle terre béarnaise. Les lins de Nouvellez-Zélande sont nombreux ici, dans le Piémont pyrénéen (le climat doux et arrosé leur est favorable) mais c’est vrai qu’ils ne sont pas faciles à tailler. Pour les sujets ancien, il faut parfois user (près du pied) de la scie arboricole (petite scie ressemblant à un couteau). Sinon, le sécateur et le taille-branches suffisent. Quand les feuilles sont jeunes et filamenteuses, une paire de ciseaux ou une cisaille à haie sont plus efficaces.

  3. Bonjour,
    mon Lin de Nvelle zélande a 5 ans env. en pot (vert panaché de beige)mais n’a jamais fleuri, jusqu’à présent il était feuillu mais cette année beaucoup de feuilles ont jauni et malgré quelques nouvelles feuilles, il n’est pas très beau car clairsemé..avez-vous des conseils à me donner; l’hiver je mets un voile d’hivernage( j’habite en Provence)
    Merci infiniment

    1. Bonjour Liliane,

      Je dirais que le problème peut provenir des conditions de culture. A t-il déjà été rempoté (le sol s’épuise au bout de quelques années de culture) ? Est-il régulièrement fertilisé ? En Provence, il n’y a aucun problème à le cultiver en pleine terre, le climat s’y prête bien. Vous n’aurez alors plus besoin de le protéger l’hiver. Il faut enfin une certaine force au lin de Nouvelle Zélande pour fleurir. Généralement, c’est pourquoi seules les plantes cultivées en pleine terre fleurissent.

  4. bonjour
    j’ai planté deux phormiums au bord d’un bassin en Normandie, il y a cinq ans.
    Ils ont passés les hivers rigoureux sans problème.
    Ils se sont développés correctement grâce a l’eau sous pieds.
    j’en ai un qui a fleuri l’an dernier et a ce printemps, les feuilles jaunisses par le haut.
    Je me demande, vu que c’est la famille des agavacées, aurait il comme les agaves, aprés sa floraison, une destination à finir sa vie.?

    1. Bonsoir Alexandre,

      A mon avis , il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Le Phorrmium est de la famille des Agaves, c’est vrai mais il est bel et bien vivace et la floraison ne donne pas lieu à la mort de la plante comme chez les agaves. Le feuillage qui jaunit est peut-être du à un sol trop humide. LA terre doit rester fraîche mais pas détrempée. Les racines n’ont elles pas atteint la couche de terre imbibée d’eau du bassin ?

      Bonne soirée

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