Corylus avellana noisetier | Jardipartage

Corylus avellana : Le noisetier, un arbre décoratif et productif !

Le noisetier est très répandu en France. Si on l’apprécie pour la saveur de ses petits fruits secs, son beau feuillage vert est un véritable atout esthétique au jardin.

Ce qu’il faut savoir :

Nom botanique : Corylus avellana.
Nom courant : Noisetier commun.
Famille : Betulacées.
Origine : Asie Mineure.
Dimensions : 3 à 6 m.
Croissance : Rapide (1,5 à 2 m par an).

Feuillage : Caduc. Feuilles vertes, alternes, très nervurées, dentées et poilues.
Floraison : Février à avril. Le chaton mâle regroupe de nombreuses petites fleurs en grappes jaune pâle. Le chaton femelle se résume à un bourgeon vert duquel s’échappe quelques stigmates rose foncé.
Fruits : Automne. À récolter lorsqu’ils tombent au sol.

Exposition : Ensoleillée à mi-ombragée.
Sol : Ordinaire mais léger et drainé.
Rusticité : Très résistant jusqu’à -30 °C.

Corylus avellana purpurea | Jardipartage
Le Corylus avellana purpurea noisetier pourpre est un arbre fruitier mais également très décoratif © CréaHortalia

Le Corylus avellana offre une forme arbustive pratique pour la récolte de ses fruits savoureux. C’est par ailleurs une plante résistante qui ne demande que très peu d’entretien, constitue un excellent brise-vue et limite le vent.

Où planter le noisetier ?

Le Corylus avellana est peu exigeant, il peut se planter dans toutes les régions, il ne craint ni le froid, ni la chaleur, même pas la pollution ou les grands vents !

Cet arbuste fruitier prospère au soleil même s’il tolère un ombrage partiel. De la même façon, le noisetier se contentera d’un sol tout à fait ordinaire, mais une terre trop lourde et humide conduirait rapidement à la pourriture des racines.

Le Corylus avellana peut être installé de manière isolée au jardin ou s’intégrer dans une haie arbustive. Dans les régions très froides, il est intéressant d’offrir une situation protégée au noisetier. En effet, même si le pied résiste aux fortes gelées, les fleurs précoces pourraient, elles, souffrir d’une trop forte baisse de température ou de vents givrants.

Quand et comment planter le Corylus avellana ?

Même si le noisetier peut s’implanter quasiment toute l’année, il est préférable de le planter au début de l’automne. En effet, les grosses chaleurs seront ainsi passées et l’arbuste aura le temps de bien s’établir avant l’arrivée des gelées.

Notez qu’afin d’optimiser la fécondation et donc la fructification, il est conseillé de planter les noisetiers par deux, en mixant les variétés pour décaler légèrement la période de floraison.

  • Sortez la motte du pot et trempez-la dans une bassine d’eau.
  • Préparez un trou d’un diamètre d’environ 50 cm.
  • Tapissez le fond avec un peu de gravier afin de favoriser le drainage.
  • Posez votre noisetier au centre du trou.
  • Remplissez avec la terre d’origine mélangée à un peu de compost bien décomposé.
  • Tassez légèrement, couvrez avec un paillis épais pour éviter les mauvaises herbes.
  • Arrosez généreusement et régulièrement la première année.

Bonne nouvelle, une fois bien enraciné, le noisetier ne demande aucun entretien particulier. En griffant le sol tout autour du pied en hiver vous éviterez l’invasion du Balanin. Responsable du problème des noisettes vides, cette petite larve niche en terre en attendant de coloniser les jeunes fruits pour les dévorer !

corylus avellana fleur | Jardipartage
corylus avellana fleurs mâles © flaviano fabrizi

Quand tailler le noisetier ?

Le noisetier ne requiert pas de taille avant qu’il ne produise ses premiers fruits, soit entre 3 et 5 ans après la plantation du jeune arbuste.

Il a ensuite besoin d’une taille chaque année afin de continuer à produire des fruits mais aussi pour conserver un équilibre esthétique car cet arbuste a tendance à s’étaler de manière désordonnée.

Vous procéderez en fin d’hiver afin que le Corylus avellana soit encore en repos végétatif tout en évitant les gelées.

Comment tailler un Corylus avellana ?

Bien tailler le noisetier n’est pas compliqué :

  • Supprimez les bois morts ou malades.
  • Coupez à la base les plus vieilles branches (plus grosses et grises).
  • Taillez les rameaux centraux inutiles car la production de fruit se fait uniquement en périphérie (sauf si votre arbuste sert de brise-vue).
  • Finissez par raccourcir les plus jeunes pousses à 2 m de hauteur maximum.

De manière générale, évitez la taille radicale du noisetier. Réservez-la dans le cas d’une restructuration complète d’un vieil arbuste à l’abandon depuis trop longtemps.

Comment multiplier le noisetier ?

Si la multiplication du noisetier n’est pas la plus simple, elle est cependant possible de différentes façons :

  • Semis : plantez les graines de noisettes dans un substrat approprié et à les laisser germer (long et aléatoire).
  • Bouturage : prélevez en été des tiges semi-ligneuses. Plantez en godet, maintenez l’humidité et la luminosité jusqu’à l’apparition de racines.
  • Marcottage : incisez dans la longueur un jeune rameau et pliez-le délicatement afin de le maintenir sous une motte de terre, sans le détacher de la plante mère. Séparez-le une fois le nouveau réseau racinaire formé.
  • Greffage : réservé aux experts ! Il s’agit de prélever un greffon et l’installer sur une autre plante dite “porte-greffe”.
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Delphine Toulain-Branger
Très créative dès le plus jeune âge, les fleurs ont toujours été pour moi une grande source d’inspiration. Désormais maman, je m’attache à faire découvrir les beautés de la nature à mes enfants, contempler, profiter mais aussi respecter ce fragile équilibre !Je pratique le jardinage par véritable plaisir et si cela me permet d’avoir un beau jardin, c'est aussi l’occasion de récolter fruits, légumes, aromatiques et fleurs comestibles… J’adore cuisiner, alors passer du potager à l’assiette avec des produits sains et sans passer par la caisse, ça ressemble au bonheur non ?Je ne m’arrête pas là puisque je fabrique également mes produits ménagers et cosmétiques naturels, en utilisant largement les ressources de mon jardin. Voilà comment j’ai acquis une certaine expérience dans le domaine du jardinage. Alors lorsqu’on m’a proposé d’écrire autour de cette thématique, je me suis dit que plus qu’une bonne idée, c’était sans doute une évidence !

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