Plantes aromatiques et médicinales

Confusion entre colchique et ail des ours : Attention, danger !

Le colchique et l’ail des ours sont deux plantes sauvages présentes dans les milieux humides, comme les sous-bois ou les lisières de forêt. Si l’ail des ours intègre de nombreuses recettes de cuisine, le colchique, en revanche, est très toxique. Apprenez à reconnaître les différences entre ces deux plantes pour éviter les confusions et préserver votre santé !

Comment différencier l’ail des ours du colchique ?

La meilleure manière de différencier les plantes est de les observer ! Cette vidéo présente tous les éléments permettant de distinguer efficacement le colchique et l’ail des ours :

En résumé, voici les principales différences botaniques entre le colchique et l’ail des ours :

Ail des ours :

comment différencier ail des ours et colchique
Ail des ours en fleurs © DepositPhotos
  • 2 feuilles sortent de terre en fin d’hiver, début de printemps ;
  • Les feuilles ont un long pétiole blanchâtre sur le devant, bombé et verdâtre à l’arrière. Elles sont ovales-lancéolées, avec sur le dos une nervure centrale bien visible et blanchâtre. Lorsqu’elles sont jeunes, elles sont légèrement enroulées vers l’extérieur. Elles ont une forte odeur d’ail ;
  • Les fleurs apparaissent au printemps et sont blanches, en ombelles ;
  • Les fruits sont des petites capsules.

Colchique d’automne :

colchique ail des ours différence
Feuilles du colchique © DepositPhotos
  • 3 à 6 feuilles sortent de terre au printemps ;
  • Les feuilles sont imbriquées les unes dans les autres, sans pétioles. Elles sont lancéolées-longilignes, n’ont pas de nervure centrale blanchâtre en relief, et présentent une légère pliure vers l’intérieur ;
  • Les fleurs apparaissent en automne et sont roses ;
  • Le fruit est une grosse capsule apparaissant entre les feuilles.

Quels sont les symptômes d’une intoxication au colchique ?

Le colchique contient un alcaloïde très toxique, la colchicine. Les symptômes d’intoxication au colchique sont les suivants : troubles digestifs, dilatation capillaire, lésions vasculaires, chute de la température corporelle et de la tension, spasmes, paralysie respiratoire et corporelle et collapsus cardiovasculaire.

La dose mortelle, pour un adulte, est d’environ 50 à 60 g de feuilles.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Bouton retour en haut de la page