Cultiver les petits fruits

Le goji, « fruit du bonheur » !

Originaire de Chine et du Tibet, le Lycium barbarum, ou lyciet de Barbarie, est un arbuste rustique, facile à cultiver, de la famille des Solanacées. Il offre en automne des petites baies rouges aux mille vertus : les gojis.

Ce qu’il faut savoir :

Nom botanique : Lycium barbarum, Lycium chinense
Nom courant : Goji, fruit du bonheur
Origine : Chine et Tibet
Famille : Solanacées

Hauteur x étalement : Cet arbrisseau, cousin asiatique de la tomate, peut mesurer entre 2 et 3 mètres de hauteur, pour 1,5 m d’étalement.
Feuillage : Le port du Goji est assez lâche. Les rameaux sont sarmenteux et partent un peu dans tous les sens. Ils portent des petites feuilles ovales vertes très coriaces.
Fleurs : Les petites fleurs violettes s’épanouissent en été, parfois dès le mois de mai, jusqu’en octobre.
Fruits : Les fleurs sont suivies d’août à octobre de fruits comestibles rouge-orangé au goût de cerise et de cranberry.

Exposition : Au plein soleil
Sol : Une bonne terre de jardin bien drainée convient parfaitement.
Rusticité : Il résiste parfaitement au froid.

Comment cultiver le goji chez soi ?

Peu exigeant sur la nature du sol, le lyciet de Barbarie pousse en tous sols, bien drainé, non acide.

Il apprécie une exposition chaude et ensoleillée. Facile à cultiver sous nos latitudes, il s’accommode aussi de climats continentaux et d’hivers froids, nécessaires à la préparation de sa floraison et supporte bien les embruns.

Goji culture et taille
Le lyciet de Barbarie est un arbuste généreux. Il produit de nombreuses baies, même sous nos climats. © Jardipartage

Comment planter le goji ?

Creusez un trou de 40 centimètres en tous sens, ameublissez le fond, et incorporez une à deux poignées de compost et de sable.

Dépotez la plante et mettez en place l’arbuste dans son trou, bien droit.

Rebouchez le trou avec la terre extraite, éventuellement additionnée d’une poignée de chaux pour augmenter son pH.

Comment tailler un arbuste à baies de goji ?

Comme le goji fructifie sur le bois de l’année, il est préférable de conserver une forme en touffes qui permet d’obtenir chaque année de nombreuses nouvelles pousses porteuses de fruits faciles à récolter.

Cette taille de structure doit être effectuée en hiver. Rabattez l’ensemble de la plante à 50 cm de hauteur.

Ne le taillez pas votre arbuste à goji pendant la végétation car vous risqueriez de retarder sa fructification.

Quand récolter les gojis ?

Ses belles fleurs bleu clair à mauve en juillet laissent place à de petites baies (les gojis), ressemblant à des cerises allongées rouge-orangé pour la fin de l’été, d’août à octobre suivant les régions.

Comment multiplier l’arbuste à goji ?

Quand il se plaît, le goji est potentiellement envahissant à cause de ses rejets ou semis spontanés. Il est donc très facile de le multiplier par semis, bouture ou séparation des drageons.

2 espèces de Lycium

Elles sont au nombre de 2.

  • Lycium chinensis, le lyciet de Chine, est l’espèce la plus commune. Bien que vigoureuse, elle se montre assez sensible à l’oïdium.
  • Lycium barbarum est un lyciet aux fruits plus allongés avec une fructification encore plus importante.

Quels sont les bienfaits du goji ?

Sources d’anti-oxydants, de minéraux (fer, potassium), de calcium (3 fois plus que le lait), de vitamines (A, B et 7 fois plus de vitamines C qu’une orange par exemple), d’oligoéléments, de bêta-carotène, de polysaccharides et riches en oméga-3, on prête à ces fruits de nombreuses vertus médicinales.

On trouve les gojis sous forme séchée ou encore en jus, pur ou mélangé à d’autres fruits pour lutter contre le vieillissement cellulaire. C’est pour cela qu’on dit des gojis qu’ils sont le trésor national du Tibet et qu’ils portent les surnoms de clé de jouvence ou clé de la jeunesse éternelle !

Cependant, il ne faut pas manger trop de baies de goji car, à forte dose, ces petits fruits rouges sont toxiques.

Les jeunes rameaux et leurs feuilles peuvent être mangés cuits, dans les potages à base de poissons ou comme légume d’accompagnement des poissons ou des coquillages. Les feuilles peuvent aussi être préparées en infusion.

6 commentaires

  1. Je pense qu’il y a 2 variétés. J’en ai acheté un dans une jardinerie qui n’a jamais fait de fruits même si la plante est très belle. Et j’en ai semé à partir de gojis séchés qui ont levé et font des fruits à profusion dès fin mai et durant tout l’été. Je suis dans la région de Montpellier.

  2. Bonjour,
    J’ai planté il y a quelques années deux pieds de Goji. Après avoir donné quelques rares petits fruits ils ne produisent plus rien alors qu’ils semblent en pleine santé et deviennent envahissants. Faut-il les tailler ou admettre que le climat ne leur convient pas ( Vallée d’Ossau ).
    J’ai envie d’essayer les tomates sans tuteur. Quelles variétés choisir ?
    Merci.

    1. Bonsoir Adrien,

      Pour ce qui est du Goji (ou lyciet), je pense qu’il s’agit d’un défaut d’ensoleillement. Il lui faut un emplacement chaud et un maximum de soleil: c’est une solanacée, comme la tomate ! L’arbuste est rustique, ce qui fait qu’il pousse sans problème en vallée d’Ossau.

      Pour les tomates sans tuteurs, il faut cultiver des tomates à croissance déterminées, c’est-à-dire que leur croissance s’arrête après le 4ème ou 5ème bouquet de fleurs sans avoir besoin de tailler. Sur cette page de l’association kokopelli, vous trouverez votre bonheur en terme de variétés déterminées. Petite astuce, tapez « déterminée » dans le champ de recherche 🙂

  3. Bonjour,
    Je cultive aussi les baies de goji, non pour le goût mais c’est surtout pour ses bienfaits, il y en a tellement. C’est une culture intéressante, mais qui est toutefois exigeant en surface.
    Jenny

    1. Bonjour,

      Merci Muriel et Jenny pour ces apports. Dans quelle région êtes-vous Muriel ? Vous semblez décrire un arbuste en condition de stress: peut-être est-il dans un environnement trop sec l’été ?

  4. J’ai un goji dans mon jardin, en terrain argilo-calcaire et au soleil et c’est une vraie catastrophe !
    Chaque année il se couvre régulièrement d’oïdium et perd toutes ses feuilles au moins deux fois dans la saison estivale et tout cela pour un résultat très décevant quant à la fructification… Cette année nous déciderons donc de le supprimer

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