Les Légumes fruits

Expérience de forçage des tomates en tunnel de culture

De belles tomates du jardin à récolter dès la mi-juin, voire avant, c’est le « rêve » de tout jardinier qui se respecte !  Mais à moins de disposer d’une grande serre pour tenir abritées du froid et de l’humidité ces légumes-fruits avides de chaleur, mieux vaut attendre la mi-mai pour installer les tomates en plein air.

Sauf que cette année, l’occasion m’est donnée de réaliser une nouvelle expérience. Pouss’vert, fabricant de serres et cloches en polypropylène, m’a en effet fourni mi-avril trois tunnels de culture haut (modèle modul’o) sous lesquels je me suis empressé de repiquer en pleine terre, en cette matinée du 20 avril, six variétés de tomates différentes.

Le forçage des tomates sous tunnel de culture, ça marche ?

 J’ai déjà pu apprécier les qualités de ces serres Modul’o. J’en utilise actuellement un exemplaire appuyé contre un mur de l’abri de jardin orienté à l’Est pour conserver et faire croître mes plants de fleurs et de légumes en godets avant repiquage définitif en mai. Courges, pastèques, concombres, basilics,… sont ainsi dans d’excellentes conditions. Comprenez par là que je suis satisfait du résultat obtenu, tant du point de vue de la croissance observée que de l’état sanitaire impeccable des légumes.

forcer les tomatesPar une belle journée, la serre emmagasine la chaleur. Il est alors utile d‘entrouvrir la large trappe qui la coiffe pour l’aérer et renouveler complètement l’air à l’intérieur. Puis quand tombe la fraîcheur, je referme le couvercle pour conserver un maximum de douceur la nuit.

Ma nouvelle expérimentation se déroulant en milieu ouvert (les plants sont repiqués en pleine terre au potager), se posent toutefois quelques questions dont je suis curieux d’obtenir des réponses : la mise en place des serres suffira t-elle à protéger du froid les plants de tomates, réputés frileux, sachant que les températures nocturnes descendent encore parfois sous la barre des  10°C ? L’arrosage ne sera-t-il pas trop fastidieux ? L’ouverture et la fermeture des serres ne seront-elles pas contraignantes non plus ? Les tomates, que je me refuse à traiter, seront-elles épargnées par les maladies ?…

Autant de questions auxquelles je répondrai volontiers dans quelques semaines, quand je serai en mesure de vous livrer quelques résultats par le bais de belles photographies…

Pourquoi faire le choix de planter un échantillon de 6 variétés différentes de tomates ?

Parce que certaines sont plus précoces que d’autres. Il est ainsi intéressant d’observer si seules les tomates précoces peuvent être forcées de cette façon ou si le même résultat est appréciable également sur des variétés plus tardives.

Les plants sont repiqués en suivant les conseils déjà énoncés dans ce billet précédent. Seule la mise en place du tuteur diffère, due à  la faible hauteur de la serre. Un tuteur en bambou bas est enfoncé provisoirement à côté du plant pour soutenir sa croissance. Il sera remplacé plus tard par un tuteur en rond à béton lors du retrait des serres, courant mai ou juin suivant l’évolution de la météo.

tomates sous serre tunnel

Les 6 plants de tomates repiquées

  1. La tomate Ananas, de mi-saison, produit de gros fruits jaune-orangé rayés de rouge.
  2. La tomate Black Zebra est issue d’un croisement de Green Zebra et d’une variété noire. Le fruit présente une belle couleur rouge pourpre relevée de notes vertes.
  3. La tomate cœur de Toro est une variante plus grosse de la classique Cœur de Bœuf. Je l’avais déjà plantée l’an passé.
  4. Zebrino est une tomate grappe produisant des fruits de taille moyenne à la robe originale rouge foncé striée de vert.  Une tomate qui s’appréciera cet été, comme Black Zebra, en salade.
  5. Fuji Pink développe des fruits ronds, plus rose que rouges. Cette tomate d’origine nippone est présentée comme plus résistante au froid que les autres. On verra bien…
  6. Tiverta offre un fruit jaune strié de vert foncé. Idéale pour  colorer différemment les salades.

Sur le même sujet:

Comment faire un abri à tomates pour récolter plus ?

2 commentaires

  1. On n’a pas eu les résultats de l’expérience !

    Je fais part de la mienne.
    Je pratique depuis plusieurs années ce genre de culture, de façon très primitive : je bricole un abri avec des chutes de plaques de polycarbonate transparentes, et je risque quelques pieds à la fin mars.
    Mon jardin est assez éloigné de mon domicile (2 km) et dans un secteur aux gelées tardives mais je n’ai jamais eu de dégâts dus au gel. J’aère et arrose donc rarement.

    Je change de variété assez souvent ; l’an passé : Paola (achetée au marché) et poire rouge, cette année De Berao (semis maison). La plus grande va sur ses 70 cm et forme des boutons
    Nous mangeons généralement la première tomate pour le 14 juillet.
    L’an passé, année exceptionnelle, ce fut le 15 juin.

  2. Bonjour , qu’on t’elles donner comme résultat vos plantes de tomates forcées ? Je compte faire de même la saison prochaine. Merci

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Bouton retour en haut de la page