Arbustes persistants

Eleagnus ou chalef, un arbuste aussi utile que beau !

On le désigne le plus souvent sous son appellation scientifique d’« Elaeagnus » ou « eleagnus« , plus rarement par sa dénomination commune de chalef. Mais sous ces deux termes se cachent en réalité deux sous-espèces ( Elaeagnus ebbingei et Elaeagnus pungens), chacune se déclinant en plusieurs variétés.  Des arbustes robustes, rustiques, capables de résister à une période de sécheresse, aux maladies, mais aussi à la pollution des villes. Des arbustes au feuillage passe-partout, à privilégier pour apporter du vert là où d’ordinaire il n’y en aurait pas. Des arbustes utiles aux oiseaux, aussi, qui se délectent, en automne,  au moment où la quête de nourriture devient un enjeu majeur de survie pour eux, des délicieuses baies noires qui leur sont offertes.  Petit focus sur un arbuste aussi utile à la biodiversité que beau !

chalef persistant
Le chalef porte un feuillage persistant, très décoratif en haie libre. © Jardipartage

Un arbuste peu exigeant

Côté sol, l’Eleagnus s’accommode d’à peu près tout ce qu’on lui offre !

Plantez-le en terre fraîche, ou sèche. En terrain ordinaire, fertile, et même pauvre ! Dans un sol argileux, calcaire. L’Eleagnus s’adaptera à toutes les situations, à condition toutefois que la terre, à ses pieds, se trouve bien drainée, et que l’humidité n’y soit pas stagnante.

C’est un arbuste de bord de mer, où il se montre apte à supporter les effets des embruns tout autant qu’il les atténue ! Sa résistance parle d’elle-même.

Côté exposition, il préférera le soleil, même s’il tolère la mi-ombre.

Il pourra être planté en haie, isolé, ou servir de fond vert à un massif de vivaces ou, encore, en haie taillée, pour cloisonner l’espace. Cependant, comme le chalef se montre vigoureux et d’une croissance rapide, il n’est pas rare qu’il atteigne, adulte, les 3 mètres de hauteur pour autant d’étalement. Offrez-lui donc la place qu’il mérite, en espaçant vos arbustes de 80 cm à 1 m de distance à la plantation.

Comment tailler un éléagnus ?

Pour obtenir un arbuste au port naturel, l’année suivant la plantation, il est nécessaire de le tailler deux fois : la première au cours du printemps (en mai), la seconde, en début d’automne (septembre). On oblige ainsi l’Eleagnus à produire de nouvelles pousses, à se ramifier aussi et ainsi éviter qu’il ne se dégarnisse à la base.

Les années suivantes, une taille par an, en juin, suffit à conserver la forme globale. Il est d’ailleurs plutôt judicieux d’effectuer cette taille au moyen d’un simple sécateur, plutôt qu’au taille-haie, pour ne pas abîmer le feuillage.

L’Eleagnus est aussi un arbuste qui se prête bien à l’art topiaire, notamment parce qu’il est assez aisé de le former en boule ou en cône, pour apporter du volume ou un peu de fantaisie à votre jardin.

On peut aussi le tailler strictement à la manière d’une haie de fusains japonais.

Son principal atout : un feuillage persistant

On choisit un chalef, avant tout, pour la beauté de ses feuilles coriaces et persistantes, vertes, parfois panachées de jaune suivant les variétés.  Ses fleurs en clochettes crème ou jaunes apparaissent en automne. Plutôt discrètes visuellement, elles sont olfactivement bien présentes, dégageant un doux parfum proche de l’odeur du muguet. Les baies noires qui en découlent offrent à la petite faune un repas qu’elle apprécie.

fleurs chalef de ebbing
Les fleurs de l’éléagnus sont discrètes mais parfumées © Jardipartage

Quelques belles variétés d’Eleagnus

Eleagnus ebbingei

C’est le chalef classique, le plus répandu. Rustique, résistant, au feuillage dense vert foncé, ponctué, qui contraste avec un revers gris argenté, mat.

Le chalef Gilt edge

Un arbuste aux feuilles vernissées vert sombre, marginées d’une bande jaune d’or. Il est moins rustique que la variété type (jusqu’à -10°C environ) et exige un suivi de taille car toutes les feuilles vertes doivent être supprimées pour conserver l’effet « panaché ». En contrepartie, il apporte de la lumière dans un jardin sombre.

Eleagnus lime light

D’une rusticité proche du précédent, développe des feuilles vertes qui se tachent, de manière discontinue, en vieillissant, de jaune et vert pâle. Cette variété est idéale en sujet isolé pour que puisse s’admirer la beauté du feuillage.

Eleagnus Viveleg 

C’est un cultivar récent, assez proche de « Gilt edge » dont il se distingue par des couleurs plus régulières (feuilles vertes clairement marginées de jaune).

Eleagnus pungens maculata

L’éléagnus maculata est très décoratif avec son feuillage persistant largement panaché de jaune. Il éclaire subtilement un coin sombre du jardin tout l’hiver. Sa croissance est plus lente qu’Eleagnus ebbingei mais il se taille tout aussi facilement.

Bouture d’éléagnus : Comment l’effectuer ?

L’éléagnus se bouture assez facilement en septembre ou en octobre.

  • Choisissez un rameau sain. Taillez-le en-dessous d’un nœud : la bouture doit mesurer 15 à 20 cm de longueur.
  • Retirez toutes les feuilles de la base en coupant proprement le pédoncule à l’aide du sécateur. Gardez uniquement 3 ou 4 feuilles tout en haut.
  • Plantez 4 ou 5 boutures dans un même pot de diamètre 13 cm rempli d’un mélange à parts égales de terreau horticole et de sable.
  • Humidifiez-le et gardez ensuite la terre fraîche, mais sans excès, pendant tout l’hiver. Placez votre pot dans un coin protégé du jardin.
  • Au mois d’avril suivant, l’enracinement sera déjà bon. Séparez chaque bouture pour les replanter en pot individuel, dans un mélange de bonne terre de jardin et de terreau.
  • N’hésitez pas à pincer les jeunes plants dès maintenant afin de les forcer à se ramifier.

La croissance étant relativement lente, il faudra attendre l’automne suivant avant de replanter en pleine terre, à leur place définitive, les jeunes éléagnus obtenus.

30 commentaires

  1. je vois que l’élaegnus amène beaucoup de courrier . Oui c’est un bel arbuste
    MAIS il a une croissance très rapide ,nous sommes obligés de les tailler plusieurs fois par an . ILs atteignent 2m50 , mi ombre , jamais arrosés , climat IDF, terre  » normale « .ils ont 40 ans .

  2. Bonjour,
    J’habite dans le Jura à 700 m d’altitude, les hivers sont assez rigoureux, on peut atteindre
    les -10 voir -15 quelques matins d’hiver. Peut-on planter des éleagnus avec ces conditions
    hivernales? Si oui quelle variété? Autrement que puis-je planter pour avoir une haie de 2m
    de haut rapidement?
    Merci de votre retour
    Cordialement
    Michel

    1. Bonjour,

      Vous pouvez planter sans problème des éléagnus, ils sont suffisamment rustiques. Evitez par contre els variétés à feuillage panachés, plus sensibles au froid.

  3. Bonjour

    Je dois faire une haie brise vu de 24m

    J habite le nord de la France Dunkerque

    J’hésite entre trois variétés le gift edge, limelift et viveleg pour leur couleur panaché

    Lequel est le plus rustique et le mieux adapté

    Merci

  4. Bonjour,
    Je voudrais planter 3 ou 4 un éléagnus en ligne et les laisser libres pour une haie haute de protection visuelle, Quelle hauteur et largeur feront-ils adultes en Picardie et quel espacement entre eux laisser ?
    Merci bien pour la réponse

    1. Adulte, l’élaeagnus atteint 2,5 à 3 m de hauteur. En haie libre, vous pouvez donc espacer chaque arbuste d’1m à 1,20m. Il y aura ainsi la place pour qu’ils se développent bien.

  5. Bonjour,
    Je vous remercie pour votre article. Je possède un Eleagnus ebbingei. J’ai une question au sujet des baies : Sont-elles toxiques pour les chiens ? Impossible de trouver cette information. Nous avons remarqué que notre chien était malade après en avoir mangé une… Auriez-vous des informations à ce sujet ?
    Par avance, un grand merci pour votre réponse.

    1. A ma connaissance, les baies de l’Elaeagnus ebbingei ne sont pas toxiques. Très appréciées des oiseaux, mes recherches signalent qu’elles seraient même comestibles, avec un petit goût acidulé. Je n’y ai personnellement jamais goûté.

  6. Bonjour
    Article très intéressant, je vous en remercie.
    J’ai une question…
    Pour faire une haie au fond de mon terrain j’ai acheté la variété « Compacta » (Elaeagnus ebbingei Compacta) que je vais planter. Par contre je lis par ci et par là que cette variété ne monte pas très haut. J’ai besoin d’une haie de 2m à 2m50 c’est quand même faisable avec la variété Compacta?
    En vous remerciant d’avance

    1. Bonjour, à ma connaissance oui, l’éléagnus compacta est donné pour une hauteur adulte pouvant aller jusqu’à 3 m. Il est donc à mon avis adapté à l’usage souhaité.

  7. J’ai planté 2 éléagnus sur tige espacés d’environ 4 mètres il y a 6 ans puis un autre il y a 4 ans à 3 mètres des deux autres.
    ce dernier a des difficultés à se développer… Il semble qu’au niveau des racines il ne se développe pas très bien.
    Le tronc se développe quand même … Comment le bouster

    1. Bonjour,

      Vous ne vous rappelez ans doute pas mais aviez-vous démêlé correctement les chignons racinaires lors de la plantation ? Le problème vient parfois de là. Quand les arbustes sont en conteneur depuis un moment, les racines butent sur les parois puis s’enroulent et s’entremêlent. Si l’on ne prend pas soin de démêler et d’étaler tout ça au moment de les planter, le problème perdure et peut causer une croissance lente. Dans ce cas, il n’y a pas grand-chose à faire. Vous aurez beau apporter engrais, compost…rien n’y fera vraiment.

  8. Bonjour,
    Est-il judicieux de tailler une 2e fois en septembre, comme vous le préconiser ? L’arbuste fleurit à cette époque chez moi, ce serait dommage de se passer de la floraison, qui sent très bon (même si pas très belle à l’oeil) et ça risque de supprimer la fructification qui semble-t-il est appréciée des oiseaux.
    Merci pour vos conseils.

    1. En fait j’ai mal lu, désolée 🙂 Ce n’est que la première année que vous conseillez de le tailler en septembre. Désolée et merci ! 😉

  9. Bonsoir,
    Je souhaite faire une haie naturelle brise vue de 30m de long, 2m de hauteur et 1m de profondeur max (que je taillerai)
    Je pensais à une haie en Eleagnus ebbingei.
    Pensez- vous que ce type de haie est adaptée à ce que je souhaite ?
    Merci d’avance pour votre retour,
    Bonne soirée,
    Geoffrey

    1. Bonjour Geoffrey,

      L’Elaeagnus est possible pour l’emploi souhaité mais c’est dommage d’utiliser une seule essence végétale. Il vaut mieux planter en alternance d’autres arbustes à feuillage persistant pour une plus grande résistance aux maladies et une plus grande biodiversité: choisissez alors en fonction de votre région parmi des photinias, des lauriers du Portugal, des orangers du Mexique, des lauriers-tin, des céanothes, des cotoneasters…Vous obtiendrez un joyeux mélange qu’il faudra contenir (plantez à 80 cm de distance minimum)

      1. Bonjour Bruno ! Merci pour votre retour. En effet c’est ce que je me disais d’associer l’elaeagnus avec d’autres arbustes. Étant novice ce que je cherche de cette haie brise vue une fois que les 2 mètres sont atteints c’est de tailler une fois par an pour maintenir les 2m. De plus, nous avons un chien qui malheureusement mange tout ce qu’il trouve du coup nous avons éliminé le laurier qui sauf erreur de ma part est toxique ? Pour info nous vivons dans le nord près de Lille, l’eaeagnus est-il adapté à notre climat ? Quels arbustes adaptés à notre climat pouvons nous lui associer ? Ne nécessitant pas un arrosage régulier une fois développé ? Et adapté à une taille à l’année ?
        Merci d’avance pour votre aide,
        Bon WE,
        Geoffrey

      2. Bonsoir Geoffrey,

        L’Elaeagnus est suffisamment rustique pour le Nord du pays, oui. Vous pouvez en premier lieu jouer avec plusieurs variétés, dont au moins une à feuillage panaché. Pour un jeu d’association et avec l’idée de respecter les 3 contraintes imposées, à savoir feuillage persistant, climat, fruits non toxiques, quelques propositions: les photinias (le pink marble est très beau), les pittosporum tenuifolium, les Euonymus (fusains du japon), les Ligustrum (troènes, semi-persistants), les Fagus (hêtres, au feuillage marcescent, c’est à dire que les feuilles sèchent et restent accrochées à l’arbre jusqu’à la pousse printanière).

      3. Bonjour Bruno,
        Merci beaucoup pour vos précisions. Par rapport à vos conseils et mes recherches je pense donc partir sur 4 espèces pour un total de 25 mètres. L’elaeanus, Le pink marble, les fagus et le pittosporum. Pensez que l’association des 4 sera harmonieuse pour 25 mètres ? La haie aura t elle un effet suffisamment dense une fois développée pour jouer un vrai rôle de brise vue ? Un entretien annuel sera t il suffisant une fois développé pour maintenir une hauteur de 2m avec une profondeur de 80cm voir 1m max ? Et afin que cela soit vraiment dense faut il plutôt planter à 80cm d’espace ou 1m entre chaque arbuste ? Je souhaiterai planter l’ensemble en octobre est-ce une bonne idée ?
        Merci d’avance pour votre aide,
        Bonne journée,
        Geoffrey

  10. Bonjour,

    Est-il possible de faire une haie étroite avec du chalef? Je souhaite quelque chose qui pousse plus vite que le laurier du Portugal et qui prenne peu de place( 40 cm serait l’idéal en largeur)

    Merci

    1. Bonsoir Caroline,

      Non, le chalef n’est pas adapté pour l’usage souhaité. C’est un arbuste qui a besoin de place et -j’en possède plusieurs en haie libre – je trouve qu’il ne se taille pas bien (sauf à obtenir de belles boules). Dans votre cas, je vous conseille donc de vous tourner vers des charmilles qui permettent d’obtenir une haie étroite et esthétique. Il faut compter 4/5 ans pour 1 mètre de hauteur et plusieurs tailles par an pour maintenir la haie régulière. Autre végétal intéressant, avec une croissance plus rapide, le chèvrefeuille à feuilles de buis ( Lonicera nitida). Lui aussi réclamera plusieurs tailles par an mais est adapté à l’usage souhaité.

  11. Bonjour,

    Nous venons de planter sur notre terrasse des Eleagnus Ebbeingei dans de grands bacs, exposition sud sud ouest, ils sont déjà assez grands.Quand nous les avons achetés on nous a expliqué que ces arbustes résistaient très bien à la sécheresse mais il se trouve que nous sommes obligés de les arroser tous les deux jours sinon les feuilles pendent lamentablement, il est vrai que nous habitons le var mais à cette période il ne fait pas encore très chaud, aussi nous nous demandons ce que ça va donner quand la chaleur sera là. Ont-ils besoin de beaucoup d’eau parce que ce sont des jeunes arbustes?

    Par avance merci.

    1. Bonjour Catherine,

      Je cultive moi-même des Elaeagnus, mais en pleine terre. Et je dois dire qu’ils ne nécessitent aucun entretien du point de vue de l’arrosage: ils s’adaptent à la fois au temps parfois très arrosé du climat béarnais, tout comme à la sécheresse hivernale parfois très marquée ici aussi.Plusieurs éléments de réponse pour vous:
      – tout d’abord, l’installation en bac fait que les besoins en eau seront toujours plus importants qu’en pleine terre. Les racines sont en effet davantage soumises aux vents desséchants et au soleil.
      – ensuite, vous venez de les planter. Le système racinaire n’est donc pas encore développé et adapté aux conditions de culture imposées. Il est donc normal d’arroser très régulièrement, d’autant plus qu’en pépinière ce même arrosage devait être permanent (en goutte-à-goutte)
      Il va donc falloir continuer à arroser toute cette première année (année d’installation). Le meilleur moyen pour savoir s’il faut arroser ? L’observation, vous l’avez compris…: lorsque l’arbuste montre des signes de soif ou lorsque vous constatez que le substrat de culture est sec sur les 5 premiers centimètres.

  12. Bonjour Damien

    Je possède une haie d eleagnus ebbingei depuis environ 12.ans. Elle est taillée une fois par an à l’approche du mois de mars (région paca)
    Depuis quelques mois certains eleagnus vire au jaune puis dépérissent, ils sèchent complètement.
    Est ce une maladie ?

    Merci pour le partage de votre expérience
    Cordialement

    1. Bonsoir Fabienne,

      Il est possible que les dépérissements constatés soient les conséquences à longs termes de tailles effectuées sans prendre toutes les précautions qui s’imposent:
      – ne pas tailler en jour pluvieux ou trop froid, avec risque de gel. Les plaies doivent avoir le temps de cicatriser. De même en été, éviter de tailler sous un soleil de plomb, notamment l’après-midi.
      – tailler en biseau si possible pour que l’eau ne stagne pas sur la plaie
      – bien désinfecter à l’alcool les outils de taille: sécateur, ébrancheur, ou taille-haie, avant et après utilisation, pour réduire les risques de contamination de maladies entre arbustes.

  13. Bonjour,

    Je possède une haie avec des eleagnus limelight.
    Les nouvelles pousses sont toutes vertes et non vertes/jaunes.
    Faut-il les couper ou deviennent elles vertes/jaunes par la suite svp?

    Merci.

    1. Bonjour,

      L’Elaeagnus limelight est issu d’un croisement entre 2 variétés. Il arrive fréquemment que le caractère de l’Elaeagnus classique (aux feuilles vert-gris) s’invite. Il faut couper au plus vite ces pousses toutes vertes pour conserver l’unité et la beauté du feuillage hybride. Vous en verrez apparaître régulièrement, coupez-les à chaque fois sans attendre. Ce problème est aussi fréquent dans le cas des fusains du Japon aux feuillages panachés (Euonymus japonica)

  14. Bonjour,

    Merci pour l’article sur Eleagnus.
    J’ai entendu que l’Eleaganus est intéressant à associer à une noyeraie en vue d’augmenter la production.
    En auriez-vous entendu parler?

    Bien à vous

    1. Bonjour Damien,

      Non, je n’ai jamais entendu parler de cette association. Mais elle m’étonne fortement. Les noyers produisent en effet une substance toxique (la juglone) présente dans leur feuillage, branches et racines qui sont des inhibiteurs de croissance pour les plantes à proximité de l’arbre. Peut-être alors que la juglone n’a aucun effet sur l’éleagnus ? A vérifier.

      Bonne soirée,

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