Les Légumes fruits

12 bons conseils pour réussir les tomates !

Patience, voilà un mot qui prend tout son sens pour le jardinier. Car de la patience, avec la culture des tomates, il en faut ! Ne serait-ce que pour déterminer la bonne période de plantation, y compris en pot ! Découvrez tous nos conseils et astuces pour réussir votre culture des tomates au potager.

1/ Planter les tomates en terre après les Saints de glace

Attendez que passent les Saints de Glace (les 11, 12 et 13 mai). Les températures la nuit et celles du sol ne doivent plus descendre sous les 10°C.

Sinon les tomates sont frêles et végètent. Attendez donc la mi-mai pour installer les jeunes pieds. A moins que vous n’ayez la chance de posséder une serre ou un abri pour les protéger !

Avant de planter les tomates, pensez à enlever les 2 cotylédons. Ces restes de la graine sont inutiles: ils risquent de pourrir au contact de la terre.

2/ Cultiver de nombreuses variétés de tomates

Je sème toujours différentes variétés de tomates, une dizaine au minimum, à partir de graines récupérées et conservées chaque année. Et j’en essaye de nouvelles chaque année. En variant, j’échelonne ainsi les récoltes tout au long de la saison. Cela permet de profiter aussi de la résistance de certaines variétés par rapport aux faiblesses des autres. Cultiver plusieurs variétés de tomates au potager, c’est donc garantir une récolte minimale, même si l’été est pluvieux et propice aux maladies.

association tomate oeillet
L’association des tomates et des œillets d’Inde semés à leurs pieds fonctionne à merveille : les œillets repoussent les nématodes qui dévorent les racines des tomates !

3/ La tomate exige de la chaleur !

Les tomates ont besoin d’un emplacement chaud et (très) ensoleillé. Pour ma part, je n’hésite pas aussi à « faire souffrir » les pieds en espaçant volontairement les arrosages pour les obliger à s’enraciner en profondeur. Mes tomates n’en sont que meilleures ! Si vous en avez la possibilité, choisissez un emplacement bien abrité du vent qui, en plein été, peut faire chuter le ressenti des températures et casse les tiges flottantes.

Pour accélérer le réchauffement de la terre, je pose deux ardoises en début de culture autour du pied. Leur couleur sombre emmagasine la chaleur, la restitue  au sol et limite les déperditions la nuit venue.

4/ Tuteurer les pieds de tomates

Dans la culture des tomates, le tuteur est indispensable, même chez les variétés à port déterminé. Le tuteurage facilite la récolte et évite que les tomates soient au contact du sol.

Attachez chaque plant au fur et à mesure de sa croissance avec du raphia, de la ficelle ou du lien plastifié vert, en essayant de placer cette attache sous un bouquet de fleurs, ce qui permettra de soutenir le poids des tomates qui se formeront.

Si vous réutilisez des tuteurs en bois de l’année dernière, traitez-les à la bouillie bordelaise, au pulvérisateur ou au pinceau. Les tuteurs sont des nids à maladies sous-estimés !

5/ Un sol riche : les tomates sont gourmandes !

Le trou de plantation doit faire l’objet de toutes les attentions. Je le creuse profond pour que les pieds s’enracinent bien, et je décompacte finement la terre. Les jeunes racines y progressent alors plus facilement et n’étouffent pas ! Et puis, je ne lésine pas sur les moyens. Les tomates sont des gourmandes. Alors, pour subvenir à leurs besoins, j’étale une fine couche en surface de fertilisant Or Brun tout autour du pied 15 jours à 3 semaines après plantation environ.

On peut aussi utiliser de la corne broyée ou du sang séché, tous deux riches en oligoéléments.

Je paille aussi personnellement avec quelques feuilles hachées d’orties qui libéreront de l’azote au cours de leur décomposition.

6/ La tige s’enterre pour renforcer le plant !

Mettez en place le tuteur et plantez chaque pied de tomate à l’oblique. Ce geste simple permet de favoriser l’enracinement du plant car la partie sous terre se couvre rapidement de racines qui renforcent la vigueur et la résistance naturelles des tomates. Attention toutefois, s’il s’agit d’un plant de tomate greffée, le point de greffe doit rester à l’air libre.

Si après avoir suivi ces 8 conseils, votre récolte de tomates est toujours proche de zéro, c’est que vous n’avez tout simplement pas la main verte ! 😉

7/ Feuilles d’ortie au fond du trou de plantation : une bonne idée ?

Non, pas vraiment. Pour les décomposer et libérer des éléments nutritifs au pied de tomate, il faut de l’air ! Enfouies à 10 ou 20 cm de profondeur, surtout si le sol est détrempé, l’air manque ! Ces feuilles d’ortie risquent tout simplement de pourrir. Un peu comme un tas de compost compact et trop humide que l’on ne brasse jamais !

Le risque, c’est finalement que l’ortie ne fasse plus de mal que de bien. La fermentation peut entraîner un risque d’asphyxie racinaire, mais aussi la production d’un liquide nocif pour le plant de tomate et pour les micro organismes du sol.

A la place, utilisez les orties comme paillage. Elles vont se décomposer tranquillement et libérer très progressivement l’azote qu’elles contiennent.

repiquer tomates
Début avril, les tomates sont encore au chaud et frêles. elles seront repiquées en pleine terre à la mi-mai

8/ Les tomates se taillent…ou pas !

Connaissez-vous un jardinier qui ne supprime pas les gourmands et qui laisse les pieds de tomates croître naturellement ? Il n’y en a guère…parce que la taille des tomates permet de gagner du temps sur la récolte et d’obtenir des fruits plus gros, mûrs plus vite. Mais ces tailles sont autant de plaies ouvertes dont profitent les maladies, surtout si les pluies sont fréquentes en été.

Si vous avez de la place, je vous encourage donc à aménager un coin test dans lequel vous ne taillerez pas les pieds. Vous obtiendrez alors un enchevêtrement de pousses, des fruits plus petits et plus tardifs, mais plus sains. Les tomates-cerises ne se taillent pas et développent un port buissonnant qui leur va bien. Si vous souhaitez tailler les tomates mais que vous ne savez pas comment vous y prendre, regardez cette courte vidéo.

En fin de saison, laissez les pieds tranquillement se dégrader tout en effeuillant régulièrement pour prolonger la récolte et permettre aux tomates encore vertes de parvenir à maturité.

9/ Traitez les pieds pour limiter les maladies

Les tomates sont sensibles aux maladies, surtout si leurs feuilles sont régulièrement recouvertes d’humidité.

Deux tendances s’affrontent ici. Il y a les jardiniers qui ne traitent pas et encore moins systématiquement. A la rigueur, uniquement si les pluies se répètent ou dès que les maladies apparaissent. Et puis il y a ceux qui agissent préventivement, en pulvérisant régulièrement un traitement fongicide.

Suivant les convictions, pulvérisez à intervalles réguliers de la bouillie bordelaise à l’efficacité démontrée ou des purins végétaux qui stimuleront les défenses naturelles des pieds (purin d’ortie, purin de consoude). Un geste plus respectueux des plantes et de l’environnement.

10/ Un paillage pour la culture des tomates afin de limiter l’arrosage

Déchets de tonte secs, brf, mélange de paille et tourbe…tout paillage des tomates, ou presque, est bon pour limiter les pertes d’eau par évaporation. Et un sol ainsi protégé des aléas climatiques se tasse moins facilement tout en maintenant une vie micro-bactérienne active et utile ! Le paillage limite aussi l’apparition des herbes indésirables.

astuce culture tomate
Quelques astuces permettent de cultiver au potager une belle diversité de tomates !

11/ Arroser les tomates sans mouiller les feuilles

Au moment d’arroser vos cultures de tomates, adoptez aussi les bons réflexes : arrosez au goulot uniquement autour du pied, sans toucher les feuilles. Si vous cultivez de nombreux pieds de tomates, pour vous faciliter la tâche, le plus simple est d’installer un tuyau micro-poreux. Vous pourrez le raccorder facilement à votre tuyau habituel.

12/ Conseils pour récolter les tomates

Les tiges des tomates sont fragiles et cassent souvent au moment de la récolte. Cueillez les tomates à 2 mains : la première tient le fruit, la seconde actionne le sécateur pour couper le pédoncule.

En fin de saison, il reste toujours des tomates vertes qui n’arrivent pas à mûrir. Vous pouvez alors couper les pieds à la base et les laisser tranquillement sécher dans un local abrité du gel, aéré et lumineux.

23 commentaires

  1. j’ai relu avec le sourire le conseil que je donnais en 2019 pour éviter le mildiou ; j’ai l’impression qu’avec le changement climatique la canicule estivale devient une habitude , donc de moins en moins de mildiou.
    un autre conseil pour la culture des tomates en pots : prévoir de mettre à l’ombre cet été les pots aux heures les plus chaudes càd entre 12h et 17h. Si l’ombre est impossible , installez à ces heures là un parasol ou des canisses

    1. Bonjour,

      Trop d’eau ! Les tomates crevassent car les tissus se distendent après des arrosages importants. Cela se produit fréquemment par exemple à la suite d’un gros orage. elles restent bien sûr totalement comestibles mais certains insectes profitent de ces blessures pour s’introduire dans le fruit !

  2. Bonjour,

    Cela ne ressemble pas aux symptômes du mildiou mais il s’agit bien à mon avis d’une maladie fongique (les taches circulaires se décolorent puis sèchent et finissent par occasionner des trous –> criblures).
    Si vous ne souhaitez pas utiliser un traitement à la bouillie bordelaise, même légèrement dosé, plus préventif que curatif, pulvérisez un purin de prêle régulièrement mais plutôt tôt le matin pour que le feuillage sèche rapidement.
    Je suppose également que vous avez le réflexe d’arroser au goulot, au pied, sans toucher le feuillage ? Cela ne paraît rien mais c’est pourtant capital pour éviter les maladies !

  3. article allant à l’essentiel , sans bla-bla , comme d’habitude. Mais j’ajouterais une chose importante , valable quand on a comme moi seulement qqpieds de tomates . Prévoir en cas de période de pluie ,une housse de plastique aérée ( vendues en jardineries ) par expérience , c’est la meilleure méthode pour éviter le mildiou

    sauf si on a une serre , évidemment !

    :

    1. Bonjour Anne,

      Merci pour cet ajout. Je tiens à préciser pour les jardiniers qui seraient tentés de « housser » leurs tomates qu’il faut éviter que les feuilles soient en contact avec la protection pour ne pas développer de maladies. Par ailleurs, ouvrez dès que possible en journée pour aérer au maximum, quand les températures sont douces.

  4. Bonjour et merci pour vos conseils. Ce que j’aimerais savoir c’est, à combien de cm je dois planter les œillets du plant de tomates ?
    Merci

    1. Bonjour Lynn,

      Le pied de tomate s’enracine en profondeur alors que celui de tagète ou d’œillet d’Inde a un enracinement plutôt superficiel. On peut donc les planter à proximité immédiate, à 15/20 cm du pied. Personnellement, je les installe entre les pieds de tomates, sachant que ces derniers sont plantés à 40/50 cm de distance les uns des autres.

    1. Bonsoir Jean,

      C’est très difficile à quantifier car les besoins en eau de la tomate dépendent des conditions de culture: paillis ? sous abri ? en plein air ? Mais globalement, les tomates ne sont pas aussi gourmandes qu’on le croit ! Le trop plein d’eau a même tendance à produire des fruits moins goûteux car trop juteux. Je conseille, en plein été, de les arroser seulement une fois par semaine (mais généreusement) et de maintenir un paillage permanent.

  5. Bonsoir , pour évitez d’utiliser la Bouillie bordelaise , ce qui fonctionne bien en préventif pour protéger ses tomates du Mildiou c’est un purin ou une décoction ( plus rapide ) de prêle , appliquez toute les deux semaines environs , il renforce naturellement la paroi de la plante grâce a la silice très concentrée dans la prêle que l’on trouve facilement le long des chemins de fer ou des routes.

    Personnellement elle pousse juste devant chez moi 🙂 . Et pour ce qui est de la consoude elle pousse un peut plus loin et désormais dans mon Jardin aussi haha.

    Pour la recette de purin ou décoction de prêle on la trouve facilement sur internet 😉

    1. Bonsoir Jonathan,

      Merci pour ce retour d’expérience. J’ajoute que le simple lait (1 volume pour 9 volumes d’eau) est aussi efficace en pulvérisation contre les différentes maladies cryptogamiques.

      1. Bonjour , pour le lait oui j’avais appris a l’école que l’on pouvais l’utiliser pour lutter contre l’Oïdium (mais jamais tester son efficacité ).

        Maintenant pour une action plus choc contre une attaque de mildiou qui s’est déclarer je conseil la recette de Pascal Clerc :

        c’est une décoction d’ail ( 15 gousses ) qu’on laisse ensuite macérer 4 jours et on y ajoute une décoction de Laurus Nobilis , (Laurier sauce) +- 20grammes suffisent , qu’on a laisser infuser 12h auparavant , mélanger puis filtrer a pulvériser une fois par jour.

        Sa stop presque net la progression du Mildiou et a la particularité d’être répulsif pour les insectes nuisibles au tomates ( aleurodes , etc … ). En soi un parfait fongicide et insecticide « Naturel » a l’efficacité redoutable.

        Pour ma part une pulvérisation début octobre a l’apparition du mildiou dans ma serre de tomates a suffit , j’en récolte encore c’est merveilleux 😉

  6. Merci Bruno pour tous tes bons conseils. On dit que le purin d’ortie ou de consoude pulvérisé sur les feuilles de tomates écarte les pucerons et autres insectes, qu’en penses-tu ? et pour les fourmis qui nous envahissent que faire ? et les petites chenilles noires et jaunes qui mangent toutes mes fleurs, existe-t-il autre chose que les insecticides du commerce ? Cette année, je vois des insectes que je n’avais jamais vu avant, peut-être parce que j’essaie de mettre le moins d’insecticide pour protéger les coccinelles et les abeilles. merci de ta réponse.

    1. Bonsoir,

      La présence de pucerons traduit souvent un déséquilibre: le sol est trop riche. Les tomates ne sont pas habituellement sensibles aux pucerons, plutôt aux champignons (mildiou en particulier). Le purin d’ortie, riche en azote, est donc à proscrire à mon avis si des pucerons sont repérés. Le purin de consoude, lui, favorise la formation et la qualité des fruits. De toute façon, les purins ne sont généralement pas des insecticides, seulement des répulsifs.

      Les fourmis sont très liées aux autres insectes: pucerons, cochenilles…En bons opportunistes, elles se nourrissent de leurs déjections sucrées. Pour limiter leur présence, il faut donc s’occuper de la source du problème: éradiquer les insectes piqueurs-suceurs de sève !

      Enfin, pour lutter contre les chenilles le bacille de thuringe est très efficace. C’est un produit bio, une poudre à diluer dans l’eau puis à pulvériser sur le feuillage. Après ingestion, les chenilles cessent de s’alimenter et meurent. Encore faut-il que ce soit des chenilles ! Certaines larves d’insectes ressemblent en effet comme deux gouttes d’eau aux vraies chenilles des papillons.

  7. Mettre des orties au fond du trou de plantation : est-ce un bon fertilisant ?

    Certains disent que mettre un peu d’orties fraiches au fond du trou de plantation, en contact avec les racines, c’est un très bon fertilisant qui apporterait de la chaleur… En fait, c’est une légende ! si je puis m’exprimer ainsi, en voici l’explication :

    Lorsque les végétaux sont dégradés par les décomposeurs et les bactéries, ils libèrent de l’ammoniaque, un dérivé de l’azote. Les orties riches en azote, en libèrent de grandes quantités. Cet ammoniaque n’est pas la forme assimilable telle quelle par nos légumes, il faut qu’il soit dégradé en nitrites puis en nitrates. C’est sous le stade nitrate que les plantes assimilent préférentiellement l’azote (excepté quelques plantes associées à des bactéries comme les légumineuses).

    Or, toutes ces transformations (décomposition du végétal et transformation de l’ammoniaque en nitrites, puis de nitrites en nitrates) ne se font que par des organismes aérobies (qui ont besoin d’oxygène). Ainsi, lorsqu’on enterre profondément les feuilles d’orties, elles se retrouvent dans un milieu privé d’oxygène et donc sans organismes aérobies.

    La dégradation est alors très mauvaise et ne conduit pas à une libération de nitrates bénéfiques à nos tomates. Pire, les orties fermentent et peuvent même causer des dommages aux racines.

  8. Bonjour.
    Très intéressant tous ces conseils sur la tomate dont la plupart je connaissais. Enterrer les pieds de tomates de biais dans les trous je ne savais pas et je vais le faire en 2016. ça a l’air tellement logique. Et pour le coté taille des tomates, je me suis posé cette question. Je ferais un essai comme tu le proposes. Bonne fin de semaine à tous et encore merci !!

  9. Bonjour, Je rajouterai 3 conseils à ta liste.
    D’abord, en Bretagne (et sans doute globalement dans la moitié nord de la France), la tomate se cultive en serre. En pleine terre les risques de mildiou sont trop grands.
    La consoude est l’amie de la tomate (et de très nombreuses autres cultures). J’en mets dans les trous de plantation, je paille les tomates avec des feuilles de consoude et j’utilise régulièrement du purin de consoude. Pour les tomates je n’utilise que très peu d’orties. La consoude favorise la floraison et fructification, l’ortie favorise la croissance; ici ce que l’on recherche c’est le maximum de fruits avec du goût en plus!
    Enfin, je ne suis pas fan de bouillie bordelaise, il est maintenant prouvé qu’elle a un effet néfaste sur la vie dans le sol.
    Jenny

    1. Merci pour ton avis éclairé et éclairant Jenny. C’est vrai que dans le sud, la tomate est cultivée en pleine terre mais je t’avoue que certains printemps et étés humides, c’est parfois un peu juste…Comme l’an dernier par exemple. C’est vrai aussi que l’ortie favorise le feuillage et les parties vertes et pas vraiment la mise à fruits. J’en mets pour aider le plant repiqué à démarrer. Je vais essayer la consoude…
      Quant à la bouillie bordelaise, je mène cette année une expérience de forçage en tunnel de culture. Chez nous, le moment le plus critique de l’apparition des maladies est jusqu’à la mi-juillet.Après la météo s’assèche… Je vais donc essayer de protéger les plants un maximum sous tunnel (même rehaussé) et du coup ne pas les traiter. On verra bien !

    2. @jenny : ‘il est maintenant prouvé qu’elle a un effet néfaste sur la vie dans le sol’
      Aurais-tu une source concernant les preuves de la nocivité de la bouillie bordelaise. Je me bats depuis des années avec mon beau-père pour lui faire comprendre que moins on en met et mieux nous et notre terre nous portons !.. Si j’avais un petit lien à lui soumettre, ça me permettrait d’appuyer mes propos !! 😉

      1. Je ne peux te dire que 2 choses: un voisin qui sprayait la bordelaise en combinaison etc plusieurs fois par an est mort de cancer de foie a 54 ans avec toute ses precautions. Et la deuxieme c’est une amie orchidophile qui elle avec son mari cultivaient les orchidees depuis plus de 20 ans. Ils ont eu aussi beaucoup de sprays contre les acariens si je me rapelle bien – en plusieures reprises – finallement, tous les deux sont morts de cancer juste apres avoir pris leurs retraite.

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