Pour une bonne irrigation maïs, l’entretien se résume à arroser régulièrement, surtout par temps de sécheresse.
Semé dès le milieu du printemps, le maïs doux pousse vite si le sol reste frais et que l’emplacement qui lui est réservé est ensoleillé.
Besoins en eau du maïs
Le maïs doux a besoin d’eau et de chaleur pour produire ses épis. Mais il craint les périodes de sécheresse et de canicule.
S’il manque d’eau au moment où les fleurs apparaissent, sa production est mise en pause et vous ne récolterez qu’un ou deux épis de maïs par pied au maximum. Le sol doit donc rester frais en permanence.
Les variétés hybrides modernes sont sélectionnées pour leur résistance à la sécheresse. Il n’est donc pas utile de prévoir une irrigation maïs aussi importante que pour les variétés de maïs anciennes.
Signes d’un manque d’eau
Les feuilles du pied de maïs deviennent jaunes, celles du bas de la plante sèchent aussi complètement.
Afin d’éviter ou de retarder au maximum les symptômes d’un manque d’eau, un paillage du sol avec un mélange de compost et de tontes de gazon séchées est ainsi recommandé. Etalez-le tout autour et entre les pieds sur 5 à 10 cm d’épaisseur.
Irrigation maïs : quelle fréquence d’arrosage ?
En fonction du temps qu’il fait, faites donc un arrosage une à deux fois par semaine. Afin de limiter les pertes d’eau par évaporation, l’arrosage s’effectue plutôt en soirée ou tôt le matin, avant les premiers rayons de soleil.
Vous pouvez utiliser l’eau du robinet, du moment qu’elle n’est pas trop calcaire, mais l’eau de pluie récupérée est préférable car elle est neutre ou légèrement acide.
Afin qu’elle aille jusqu’aux racines, versez-en 3 à 5 litres au goulot de l’arrosoir directement au pied de la plante ou entre les buttes que vous formez pour maintenir les pieds bien droits, en évitant soigneusement de mouiller le feuillage.
Si vous cultivez une grande quantité de maïs, il est préférable alors d’automatiser l’arrosage en mettant en place un système d’irrigation en goutte-à-goutte à la surface du sol.